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Plus de 10 mille enfants tués ou mutilés dans des conflits, rapporte l’ONU

Nations Unies, 16 juin (Prensa Latina) Plus de 10.000 enfants ont été tués ou mutilés en 2019 dans des pays en conflit, et bien que le nombre soit légèrement en baisse, il est trop élevé, selon des rapports publiés aujourd’hui.

La représentante spéciale des Nations Unies pour les enfants et les conflits armés, Virginia Gamba, l’a indiqué en précisant qu’en 2018, 12.014 victimes mineures avaient été enregistrées.

Aujourd’hui, a-t-elle précisé, l’Afghanistan est le pays qui compte le plus grand nombre de décès de mineurs.

Les Nations Unies ont également vérifié 25 mille violations graves commises contre des enfants, soit environ 70 par jour, le même nombre qu’en 2018.

Le rapport annuel sur les enfants dans les conflits armés a également révélé une augmentation de 400 pour cent des obstacles à l’acheminement de l’aide humanitaire : au cours de l’année 2019 4.400 cas de refus de l’acheminement de l’aide dans les zones de conflit ont été confirmés.

En outre, les travailleurs humanitaires ont été victimes de nombreux obstacles et actes de violence, leurs vivres ont été pillés, leurs déplacements limités et toutes sortes de difficultés leur ont été imposées pour fournir une assistance de base aux enfants, a déclaré Gamba.

« L’enfance de ces enfants a été remplacée par la douleur, la brutalité et la peur alors que le monde en est témoin. Les parties en conflit ne s’acquittent pas de leur obligation de protéger les mineurs pendant les hostilités et leur refusent l’aide vitale dont ils ont désespérément besoin », a-t-elle affirmé.

Au cours de l’année 2019, l’ONU a vérifié 735 plaintes pour violences sexuelles, mais Gamba a souligné que ce chiffre ne reflète certainement pas la réalité puisque de très nombreux viols ne sont pas signalés, notamment en raison de l’impunité dont jouissent les agresseurs, le manque d’accès à la justice et aux services pour les victimes et la peur de la stigmatisation.

Plus de 7 mille enfants ont été recrutés ou utilisés au combat et, dans la plupart des cas, recrutés par des acteurs non étatiques en République Démocratique du Congo et en Somalie.

Selon les chiffres de l’ONU, 1.683 enfants ont été récemment enlevés, dont beaucoup pour servir de soldats ou d’esclaves sexuels : la Somalie, la République Démocratique du Congo et le Nigeria ont enregistré le plus grand nombre de cas.

Pour mettre fin au cycle de la violence à l’encontre des enfants dans les conflits armés, il faut des programmes complets de réintégration qui comprennent l’éducation, le soutien psychosocial, les services de santé et l’emploi, a-t-il dit.

La Haute Représentante a souligné qu’il était impératif de mettre fin aux hostilités et d’accélérer les processus de paix.

peo/agp/ifb

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