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Le Liban donne la priorité aux intérêts nationaux face à la loi César

Beyrouth, 19 juin (Prensa Latina) Le premier ministre du Liban, Hassan Diab, a déclaré que la priorité serait donnée aux intérêts nationaux face à la loi César des États-Unis, qui punit les liens de toute personne ou de tout État avec la Syrie.

‘Les intérêts libanais sont la première et dernière priorité du pays, et nous agirons en conséquence face à la (loi) César’, a indiqué Diab.

Le chef de l’Exécutif a ainsi fait allusion aux avertissements de l’ancien premier ministre Saad Hariri concernant les conséquences d’une violation de cette législation extraterritoriale nord-américaine.

Ceux qui ne respecteront pas cette loi seront punis, a annoncé Hariri, que l´opinion publique considère proche de Washington et des gouvernements du Golfe.

La législation favorise une plus grande division entre les partis du Courant patriotique libre, du Hezbollah et du Mouvement Amal qui favorisent les échanges avec la Syrie et ceux qui s’y opposent, le Courant du futur, les Forces libanaises et le Parti socialiste progressiste.

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a estimé que la loi César visait à affamer le pays des cèdres et plus particulièrement la Syrie voisine.

Ils essaient de nous amener à une équation de remettre des armes contre du pain et nous n’accepterons pas cet échange, a-t-il manifesté.

Le projet législatif, dénommé Loi de Protection Civile César Syrie de 2019, impose des sanctions supplémentaires et des restrictions financières aux institutions et aux individus qui négocient avec le gouvernement syrien pour l’aider à reconstruire le pays.

« La Syrie a été victorieuse contre tous les efforts étasuniens et cette législation semble être l’une des dernières lettres de Washington pour vaincre Damas », a-t-il précisé.

Vu comme un avertissement aux alliés et partenaires économiques de la Syrie au Liban, elle fait partie d’un message clair à Beyrouth contre la normalisation des liens et de la coopération économique et commerciale avec le gouvernement du président syrien Bachar al Assad.

peo/tgj/arc

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