lundi 2 décembre 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Le Venezuela dénonce un complot international pour la spoliation d’avoirs

Caracas, 18 juin (Prensa Latina) La vice-présidente exécutive du Venezuela, Delcy Rodriguez, a dénoncé aujourd’hui l’implication de l’actuel directeur de la Banque Mondiale, David Malpass, dans un complot visant à dépouiller les avoirs internationaux du pays sud-américain.

Lors d’une conférence de presse, la vice-présidente a signalé la complicité du dirigeant avec un réseau criminel dirigé par l’opposant Juan Guaidó et l’avocat José Ignacio Hernández, supposé procureur spécial du prétendu gouvernement intérimaire reconnu par les États-Unis dans le but de s’emparer des ressources et des entreprises de l’État vénézuélien. 

Également membre du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi), Malpass a été nommé Directeur de la Banque Mondiale le 9 avril 2019, après avoir été sous-secrétaire du Trésor pour les affaires internationales de l’administration nord-américaine de Donald Trump.

À cet égard, Rodriguez a diffusé un témoignage de José Ignacio Hernández dans lequel il a avoué être de connivence avec le fonctionnaire dans la stratégie de non reconnaissance des fonctions du procureur général légitime du Venezuela, chargé de la défense des intérêts du pays à l’étranger.

La vice-présidente a affirmé que ces actions avaient pour but de transférer le contrôle de la société Citgo, filiale de l’entreprise d’État Petroleos du Venezuela aux États-Unis, à la société transnationale Conocophillips.

Nous sommes face à la complicité de secteurs extrémistes et d’agents étrangers qui valident la thèse selon laquelle le Venezuela appartient aux États-Unis et ont organisé cette corporation criminelle pour spolier les ressources de tous les Vénézuéliens, a souligné la vice-présidente.

Elle a ajouté que le gouvernement vénézuélien a demandé l’application des conventions internationales contre le délit transnational et le crime organisé face à l’action de Juan Guaidó, José Ignacio Hernández et d’autres représentants de l’extrême droite accusés d’avoir tiré profit du pillage des biens de la nation.

peo/agp/Wup

EN CONTINU
notes connexes