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Le silence des États-Unis continue deux mois après l’attaque contre l’ambassade cubaine de Washington

Washington, 2 juillet (Prensa Latina) L’ambassadeur cubain aux États-Unis, José Ramón Cabañas, a dénoncé mardi le silence continu du gouvernement nord-américain sur l’attaque contre la légation diplomatique de l’île dans cette capitale il y a deux mois.

Soixante jours comptés. Il n’y a toujours pas de condamnation publique du Département d’État sur l’attaque contre l’ambassade de Cuba aux États-Unis, a écrit Cabañas sur son compte du réseau social Twitter.

L’ambassadeur a ajouté que, malgré le silence sur ce sujet, l’entité fédérale ‘a eu le temps de tourner en rond au sujet de la vieille rhétorique tentant de justifier le blocus’ imposé par Washington contre le pays caribéen il y a près de 60 ans.

À plusieurs reprises, les autorités de la nation antillaise ont condamné le silence de l’administration de Donald Trump sur l’attentat terroriste du 30 avril dernier, dans lequel le citoyen d’origine cubaine Alexander Alazo a tiré à 32 reprises avec un fusil semi-automatique AK-47 sur le bâtiment de l’ambassade de l’île.

Dans une lettre envoyée fin mai au président de l’Assemblée Générale de l’ONU, Tijjani Muhammad-Bande, la représentante permanente en alternance de Cuba auprès de l’Organisation, Ana Silvia Rodriguez, a soutenu que cette agression était le résultat direct de la politique hostile du gouvernement étasunien contre la plus grande des Antilles.

La diplomate a critiqué le fait que l’exécutif nord-américain a choisi de ne pas condamner et de ne pas rejeter cette grave attaque terroriste. Son silence complice encourage des actions similaires de la part d’individus et de groupes violents qui existent aux États-Unis.

Elle a en outre affirmé que l’incident était également lié à « l’incitation permanente à la violence de politiciens nord-américains, y compris de hauts responsables du Département d’État et de l’ambassade des États-Unis à La Havane; ainsi que des groupes extrémistes anticubains qui ont fait de ce type d’attaques leur gagne-pain ».

Les critiques du silence des États-Unis se sont intensifiées après que l’administration Trump a inscrit Cuba sur une liste unilatérale de pays qui ne « coopèrent pas aux efforts antiterroristes » le 13 mai dernier.

Le président cubain, Miguel Diaz-Canel, a déclaré sur Twitter que par cette mesure le gouvernement des États-Unis a battu le record du cynisme et est passé du silence à l’injure, après avoir affirmé que l’île attendait toujours les résultats de l’enquête sur l´attaque contre l’ambassade.

Selon le mandataire, les États-Unis sont passés de l’exaltation et de la complicité avec le terrorisme à l’inscription de Cuba sur cette liste fallacieuse, accusant la nation victime de ne pas coopérer contre ce fléau.

peo/ode/mer

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