Ramallah, 13 juillet (Prensa Latina) L’armée israélienne a arrêté 2.330 Palestiniens au cours des six premiers mois de 2020 au milieu de la crise sanitaire du Covid-19, dont un groupe de mineurs, ont dénoncé aujourd’hui des défenseurs des droits de l´Homme.
Exactement 304 enfants et 70 femmes ont été capturés pendant cette période, alors que les habitants de la quasi inhabitable bande de Gaza et de la Cisjordanie assiégée tentent de contenir avec des ressources limitées la progression de la pandémie, qui a fait plus d’une trentaine de morts et des milliers d’infectés, ont-ils souligné.
Dans les prisons de Tel-Aviv, quelque 4.700 prisonniers palestiniens sont toujours détenus, dont 365 sans avoir été jugés ou inculpés, ont condamnés plusieurs organisations dans un rapport semestriel sur la situation de ces prisonniers.
Ces derniers sont en prison sur la base de ce que l’État sioniste a appelé des preuves secrètes, ont ajouté les collectifs solidaires dans un bilan publié ce lundi par l’agence Wafa.
Selon la communication, il y aurait encore 160 mineurs dans les prisons israéliennes, malgré les appels lancés par l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour leur libération immédiate.
Nous sommes très préoccupés par le maintien en détention de jeunes Palestiniens par les autorités israéliennes, ont souligné des responsables de l’ONU au cours des mois précédents.
Ils font face à un risque accru de contracter le Covid-19 avec un éloignement physique et d’autres mesures préventives souvent absentes ou difficiles à mettre en place, ont-ils alerté.
La représentante spécial du Fonds des Nations Unies pour l’enfance à Gaza et en Cisjordanie, Genevieve Boutin, et le coordinateur humanitaire, Jamie Mcgoldrick, ainsi que le chef du Bureau des droits de l’Homme, James Heenan, ont insisté sur le fait qu’en cas de crise sanitaire les gouvernements doivent d’abord protéger ce groupe de population.
Les restrictions en vigueur compliquent la situation en suspendant les procédures légales, en annulant presque toutes les visites en prison et en refusant aux enfants de rencontrer leur famille et un avocat, ont-ils ajouté dans une déclaration.
L’Autorité Palestinienne exige la libération des femmes, des enfants, des personnes âgées et des personnes souffrant de maladies chroniques afin de sauver leur vie au moment où Israël lutte pour enrayer une recrudescence de la pneumonie mortelle.
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