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L’ancien président espagnol plaide pour une solution négociée au Venezuela

Madrid, 14 juillet (Prensa Latina) L’ancien président du gouvernement espagnol José Luis Rodríguez Zapatero a rejeté aujourd’hui la voie des sanctions comme moyen de pression pour résoudre la situation politique au Venezuela et a misé sur une solution négociée et négociée.

De l’avis de l’ancien président (2004-2011), qui a été ces dernières années à la tête de la médiation internationale en faveur d’un accord entre le Gouvernement et l’opposition de la République bolivarienne, la seule issue possible dans le pays sud-américain passe par la négociation.

Zapatero s’est exprimé en ces termes lors d’une intervention au Forum Nouvelle Économie et dans laquelle il s’est montré convaincu que la seule solution possible pour le Venezuela passe, « plus que par la sanction, par la séduction, le dialogue sincère et l’accord réel ».

Une idée qui, selon lui, est possible tant qu’elle n’est pas envisagée comme un programme visant à éliminer l’une des parties concernées.

Zapatero estime que la communauté internationale ne doit pas faire pression pour sanctionner et mettre le peuple vénézuélien dans une situation de très grande difficulté.

Il a exprimé l’espoir que l’Union Européenne mettrait en œuvre ses capacités diplomatiques et que des élections seraient organisées avec toutes les garanties et observateurs internationaux ; « mais pas dans le but de renverser à tout prix le gouvernement », a-t-il précisé.

L´ancien dirigeant du Parti socialiste ouvrier espagnol a également souhaité qu’une majorité de l’opposition vénézuélienne participe aux élections législatives prévues pour le 6 décembre prochain.

Ces élections, a-t-il insisté, doivent avoir lieu avec toutes les garanties, mais aussi en assumant que ‘le gouvernement est celui qu’il est’ et qu’il a eu des succès électoraux, en référence aux nombreuses victoires remportées dans les urnes par l’exécutif constitutionnel de Nicolás Maduro.

Il a défendu une solution politique convenue entre les Vénézuéliens, où serait privilégiée la construction d’une démocratie consensuelle et non les ‘intérêts géostratégiques des grandes puissances’, a-t-il souligné.

Pour l’ancien mandataire social-démocrate, l’imposition de l’unilatéralisme et du recours à la force s’est avérée désastreuse.

Au contraire, il a estimé que pour trouver une solution à cette crise il faut accepter que le chavisme (mouvement politique au pouvoir, du nom défunt leader de la Révolution bolivarienne Hugo Chavez) est une réalité politique.

Il y a une partie de l’opposition qui a du mal à l’accepter, mais toute issue électorale et démocratique doit partir de cette idée, a-t-il assuré.

L’ancien chef de l’exécutif espagnol a estimé que le temps lui donne raison et que « la reconnaissance de l’opposant Juan Guaidó comme président en charge du pays sud-américain doit être soumise à un jugement autocritique par ceux qui l’ont encouragée : les États-Unis ».

« J’espère que cette erreur servira de leçon et qu’elle ne se reproduira plus », a-t-il conclu.

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