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Rejet de déclarations de l’OEA sur les élections en Bolivie

Buenos Aires, 15 juillet (Prensa Latina) L’ancien président de la Bolivie Evo Morales a désapprouvé aujourd’hui que l’Organisation des États Américains (OEA) se prononce sur une suspension des élections dans son pays en raison de la crise sanitaire provoquée par le Covid-19.

La position de Morales répond à la demande faite par le candidat d’Alianza Creemos, Luis Fernando Camacho, au secrétaire général de l’OEA, Luis Almagro, de témoigner sur le risque que comporte le déroulement des élections prévues pour le 6 septembre.

L’ex-mandataire a rappelé sur les réseaux sociaux le rôle de l’organisation continentale dans le coup d’État qui l’a obligé à démissionner en novembre dernier à la suite d’un rapport partiel remettant en question le résultat du scrutin le donnant vainqueur.

Morales a assuré sur Twitter qu’une telle demande à l’OEA ‘est un nouveau coup porté à la démocratie’ et ‘une forme d’intervention contre la souveraineté de l’État et la dignité du peuple’.

Le premier président indigène dans l’histoire de la Bolivie a en outre rappelé que la demande provient des responsables des ‘tragiques événements de 2019’, en référence aux manifestations violentes orchestrées par la droite bolivienne, représenté par des entités telles que le Comité Pro Santa Cruz alors dirigé par le propre Camacho.

La relation de l’OEA avec les prochaines élections fait l’objet de questionnements continus, le 9 juillet dernier le Mouvement Vers le Socialisme (MAS) a publié un communiqué rejetant catégoriquement l’éventuelle participation d’une mission d’observation de cette entité lors du scrutin.

Pour sa complicité avec le coup d’État, le MAS considère hors de toute éthique la participation de ladite mission au processus, où les Boliviens éliront un nouveau président et vice-président de la République, ainsi que les sénateurs, députés, des autorités départementales et locales.

Plusieurs enquêtes menées par des institutions internationales respectées (académies, universités, analystes et y compris des journalistes de tout bord) mettent à mal le rapport de l’OEA sur les votes de 2019 qui a donné le feu vert à l’opposition politique pour forcer violemment le président Morales à démissionner.

Ces études soulignent que ce rapport n’était pas concluant et le qualifient de partial et subjectif.

peo/ode/avs

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