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La Russie rejette le rapport sur une prétendue ingérence dans la politique britannique

Moscou, 22 juillet (Prensa Latina) La Russie a rejeté hier un rapport du parlement britannique sur une prétendue ingérence de ce pays dans la politique intérieure du Royaume-Uni et l’a qualifié de russophobe et de totalement faux.

La porte-parole du Ministère des Affaires Étrangères, Maria Zajárova, a estimé que le rapport de la commission parlementaire du renseignement et de la sécurité de la Chambre des Communes n’était pas sensationnel, car il s’agissait plutôt de choses déjà entendues : ‘pure russophobie et totale fausseté’ dans les arguments, a-t-elle commenté.

Commentant ce document, dans lequel Moscou est accusée d’influencer le vote pour définir la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, connu sous le nom de Brexit, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé que la Russie ne s’est jamais immiscée dans les processus électoraux d´un autre pays.

Le document du comité législatif susmentionné a été préparé en octobre dernier, mais il semble qu’il ait fallu attendre jusqu’à maintenant, après que la nouvelle composition du comité du renseignement et de la sécurité ait été définie la semaine dernière, pour qu´il soit révélé, a souligné la télévision de la capitale.

Selon Londres, Moscou est accusée de cyber-attaques et de désinformation au Royaume-Uni, prétendument via la chaîne Russia Today, qui a réduit l’audience de la chaîne BBC, selon ce propre média britannique, et de l’agence russe Spoutnik.

Les autorités britanniques considèrent dans le rapport que les médias susmentionnés ont diffusé des informations qui ont eu une incidence sur la victoire du Oui dans le processus du Brexit, qui serait supposément dans l’intérêt de la Russie, tout en reconnaissant l’impossibilité de démontrer cette influence.

Le gouvernement russe a dénoncé le fait que Londres change maintenant les termes de présentation de ses accusations, en passant de l’implication « très probable » de ce pays à celle de « presque certaine », tout en expliquant l’absence de preuves réelles contre Moscou.

Londres avait utilisé le terme de responsabilité ‘très probable’ de la Russie dans le cas de l’empoisonnement présumé de l’ancien membre des services de renseignement militaire de cette nation, Serguei Skripal, en mars 2018 dans la localité anglaise de Salisbury.

Sur la base de cette accusation, le Royaume-Uni a organisé un boycott diplomatique contre la Russie et a appliqué des sanctions unilatérales, sans apporter de preuves concrètes, comme l´indiquent les médias locaux.

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