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Le Groupe de Puebla rejette la tentative d’éliminer le parti de Rafael Correa en Équateur

Quito, 22 juillet (Prensa Latina) Le Groupe de Puebla a rejeté hier la décision du Conseil National Electoral de l’Équateur (CNE) de suspendre temporairement Fuerza Compromiso Social, mouvement de l’ancien président Rafael Correa, de la liste officielle des partis politiques.

Le Groupe de Puebla dénonce et rejette la décision prise par le Conseil National Électoral de l’Équateur d´éliminer l´enregistrement électoral du parti Fuerza Compromiso Social, dont font partie les membres du mouvement Revolucion Ciudadana dirigé par l’ancien président Rafael Correa, a affirmé l’instance dans un communiqué.

De l’avis des membres du Groupe de Puebla, la décision prise après n’avoir pas été acceptée antérieurement, à huit reprises, par le CNE est le résultat de pressions injustifiées et inconstitutionnelles exercées par le Bureau du Contrôleur Général, qui ne fait pas partie de la fonction électorale.

Ils ont également estimé que l’action du Conseil National Electoral ‘obéit aux instructions du président, Lenín Moreno’.

Considérant cet acte comme une partialité politique, le Groupe a mis en garde contre la légitimité des élections prévues le 7 février 2021 dans ce pays d’Amérique du Sud.

De même, il a estimé que cette décision crée un grave précédent régional en permettant, par l’interdiction électorale de l’opposition, de modifier, de manière anticipée, l’expression légitime de la volonté populaire, essence de la démocratie.

A cet égard, il a exhorté les membres du CNE à réfléchir à cette décision et à éviter ainsi de conduire la démocratie de l’Equateur sur la voie de l’arbitraire, propre aux dictatures militaires d’une si ingrate mémoire.

« En conséquence, nous alertons la communauté internationale sur le grave danger que cette situation pose dans le chemin difficile d’aujourd’hui pour soutenir la continuité démocratique dans l’hémisphère », a conclu l’entité.

La déclaration, qui circule sur les réseaux sociaux, a notamment été signée par les anciens présidents de la Colombie Ernesto Samper et du Paraguay Fernando Lugo, ainsi que par les anciens ministres des Affaires Étrangères du Brésil Celso Amorim et de l’Équateur Guillaume Long.

Pour beaucoup, la décision du CNE vise à empêcher la participation de Rafael Correa aux élections présidentielles et législatives de 2021 et s’inscrit dans le complot de persécution politique contre l’ex-mandataire, les fonctionnaires et les partisans de la dénommée Décennie Gagnée (2007-2017, durant les deux mandats de Correa).

peo/Jha/scm

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