La Paz, 31 juillet (Prensa Latina) La représentante du bureau du Défenseur du Peuple (Défenseur des Droits) de Bolivie, Nadia Cruz, a dénoncé hier la présidente du gouvernement de facto, Jeanine Áñez, pour retarder la promulgation d’une loi intégrant les cliniques privées dans la lutte contre le Covid-19.
La titulaire de cette instance, qui a élaboré la législation conjointement avec la Commission de la santé et de l’éducation de la Chambre des députés et des sénateurs, a expliqué que le texte oblige ces entités à prendre en charge rapidement et gratuitement de la population.
Comme elle l’a précisé lors d’une conférence de presse, en s’associant à ces institutions privées dans la lutte contre le SARS-Cov-2, « on compensera les déficits du système public et de sécurité sociale de santé qui s’effondre ».
«Nous notons l’absence d’action rapide et diligente de la part de la présidente de transition Jeanine Áñez, ainsi que le non-respect manifeste de ses obligations en ce qui concerne l’omission de promulguer la loi susmentionnée », a-t-elle déclaré.
Cruz a dénoncé publiquement ce comportement de la gouvernante qui, en plus d’enfreindre la Constitution politique de l’État, met en danger et fragilise la santé de la population.
La loi, adoptée le 8 juillet et transmise à l’Exécutif, garantit la prise en charge par le sous-système privé de santé des patients atteints de Covid-19, tout en établissant le mécanisme de remboursement des dépenses par l’État.
En vertu de la Constitution, le Bureau du Défenseur du Peuple de Bolivie est chargé de veiller au respect des droits de l’Homme et de veiller à ce qu’ils soient respectés, diffusés et promus.
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