Bamako, 10 août (Prensa Latina) Le plus notoire des opposants maliens, l’imam Mahmoud Dicko, a accusé aujourd’hui la France de se déplacer dans l’ombre pour décider du nom du prochain premier ministre de ce pays africain.
Il a également assuré que demain sera un jour décisif au cours duquel les Maliens ‘prouveront qu’ils ne sont pas un peuple ferme (…) qu’ils préfèrent mourir en tant que martyrs plutôt que vivre comme des traîtres’, selon des déclarations diffusées à travers les réseaux sociaux.
L’annonce du prochain chef du conseil ministériel est prévue pour demain dans le cadre d’un programme proposé par la Commission Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest pour former un gouvernement de réconciliation nationale au Mali avec la participation de toutes les forces politiques.
L´imam, leader du Mouvement du 5 juin, Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) a ajouté que l’actuel premier ministre malien, Boubou Cissé, manque de force politique pour rester au pouvoir.
À la fin de la semaine dernière, Dicko a conditionné sa participation au règlement de la crise au Mali à la démission du président Ibrahim Boubakar Keita, qui a rejeté cette demande.
peo/mem/msl