vendredi 26 juillet 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Condamnation de la persécution de membres d´un mouvement politique en Équateur

Buenos Aires, 17 août (Prensa Latina) Le Conseil latino-américain de justice et démocratie (Clajud), créé par le Groupe de Puebla, a condamné aujourd’hui la persécution et la judiciarisation des leaders politiques de la Révolution Citoyenne (RC) en Équateur.

Dans un communiqué, le Clajud a rejeté la persécution par le gouvernement de Lenín Moreno des membres du parti fondé par l’ancien président Rafael Correa et a dénoncé que plusieurs d´entre eux ont subi depuis octobre dernier une persécution politico-judiciaire permanente de la part des autorités.

Cette persécution est associée à une série d’actions juridiques et administratives irrégulières, qui témoignent de la volonté claire du gouvernement de Moreno de retirer de la course électorale le Mouvement de la Révolution Citoyenne, l’ancien président Rafael Correa et le militantisme de cette force politique, note le Clajud.

Il note également que l’affaire contre la préfète Paola Pabón, ainsi que contre Christian González, membre de la Coordination Nationale de RC, et Virgilio Hernández, secrétaire du Mouvement, est toujours en cours et représente une nouvelle menace contre leurs droits fondamentaux.

« Aujourd’hui, le parquet provincial entend tenir une nouvelle audience contre les compagnons accusés de délit de rébellion pendant le soulèvement d’octobre (2019), sans que les conditions nécessaires à leur défense existent. Ils ont déjà reçu l’appui de la Commission interaméricaine des droits de l’Homme (CIDH), qui a demandé la fin de leur détention provisoire », souligne le texte. Le parquet provincial a finalement reporté l´audience à vendredi prochain

Dans leur plainte, les membres du Clajud ont condamné l’utilisation du « lawfare » en Amérique Latine et ont déclaré le gouvernement de Lenín Moreno coupable d’une dynamique continue d’attaque contre les conditions fondamentales de la démocratie, telles que les libertés politiques.

Nous exigeons la fin de ces actions afin de garantir un futur processus électoral dans des conditions démocratiques, a noté le Conseil, créé pour étudier et combattre l’utilisation de la justice comme arme de guerre politique et ses effets dévastateurs sur la gouvernance et les institutions démocratiques de la région.

peo/agp/may

EN CONTINU
notes connexes