La Paz, 20 août (Prensa Latina) La Chambre des Députés de Bolivie a approuvé un projet de loi visant à étendre les laissez-passer à sept anciens fonctionnaires du gouvernement d’Evo Morales qui ont obtenu l’asile sur le territoire de l’Ambassade du Mexique depuis fin 2019, publie aujourd’hui un média local.
La culpabilité dans les crimes pour lesquels ces anciennes autorités sont accusées reste à prouver, a déclaré le député du Mouvement Vers le Socialisme, Gonzalo Aguilar, cité par le média Página Siete Digital.
Selon le législateur, les plaintes pour délits politiques ne démontrent pas la participation et la culpabilité des anciens fonctionnaires, réfugiés à la Résidence du Mexique depuis le coup d’État de novembre dernier qui les a expulsés du pouvoir avec le reste de l’Exécutif constitutionnel.
Nous pensons qu’il est important, à ce stade, que des sauf-conduits puissent leur être accordés, a assuré Aguilar, contrairement à l’avis de la chancellerie qui estime que cela ‘ne correspond pas’ à la situation car plusieurs des anciennes autorités ‘ont un ordre de contrainte’ à leur encontre.
Les anciens fonctionnaires sont les anciens ministres Juan Ramón Quintana (Présidence), Wilma Alanoca (Cultures), Javier Zabaleta (Défense), Hugo Móldiz (Gouvernement), Hector Arce (Justice), l’ancien gouverneur d’Oruro Victor Hugo Vásquez et l’ancien directeur de l’Agetic Nicolás Laguna.
Selon Aguilar, certains de ces anciens fonctionnaires ayant obtenu l’asile à l’ambassade du Mexique ont déjà reçu des mandats d’arrêt pour sédition, terrorisme, financement du terrorisme et incitation publique à la délinquance.
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