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Les carabiniers font marche arrière concernant l’hommage critiqué à une figure de la dictature au Chili

Santiago de Chile, 21 août (Prensa Latina) Dans un virage de 180 degrés, les carabiniers chiliens ont décidé hier de ne pas baptiser leur académie de sciences policières sous le nom du général Rodolfo Stange, après avoir reçu de fortes critiques de la part des milieux politiques et sociaux.

L’institution a fait l’annonce dans un communiqué dans lequel il est indiqué que cette décision vise à « approfondir le lien forgé avec la citoyenneté ».

La décision de nommer l’académie du nom de Stange a été prise par le général en chef des carabiniers, Mario Rozas, qui, face aux critiques, a dû faire marche arrière.

Selon le communiqué, l’institution réalisera maintenant « un processus participatif avec des membres en service actif et à la retraite pour définir le nom de l’Académie, qui soit représentatif de l’histoire, la valeur et la contribution des carabiniers à la société ».

Le général Rodolfo Stange fut le dernier directeur général de ce corps de police à l’époque de la dictature d’Augusto Pinochet, et fut lié au « Cas des Égorgés », l’un des faits répressifs les plus retentissants de l’époque.

La polémique a ravivé les critiques à l’égard du général Mario Rozas, le visant notamment pour la répression policière lors des manifestations populaires qui ont débuté en octobre 2019.

peo/agp/rc

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