Bogota, 21 août (Prensa Latina) Cuba et la Norvège, pays garants de la mise en œuvre de l’Accord de Paix en Colombie, ont lancé hier un appel au gouvernement de ce pays pour qu’il adopte des mesures renforcées qui contribuent à freiner l’assassinat d’ex-combattants et de leaders sociaux.
Dans un communiqué, ils ont déclaré qu’ils partageaient les préoccupations de nombreux acteurs politiques en Colombie, gouvernementaux et non gouvernementaux, du système des Nations Unies et de la communauté internationale au sujet du nombre croissant d’ex-combattants de l´ancienne guérilla des FARC-EP tués depuis la signature de l’Accord de Paix.
Le texte signé par Javier Caamaño Cairo, garant pour Cuba, et par Jon Otto Brødholt, pour le Royaume de Norvège, ajoute une préoccupation concernant les assassinats de leaders sociaux et de défenseurs des droits de l´Homme.
Les parties assurent dans la note que cette grave situation affaiblit le processus de paix et met en danger la vie de nombreux Colombiens et la mise en œuvre de l’Accord conclu en 2016 entre les anciennes Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée du peuple (FARC-EP) et le gouvernement de ce pays.
Plus de 215 ex-guérilleros, réintégrés dans la vie civile, ont été assassinés en Colombie depuis lors.
De même, au cours des derniers jours, au moins trois massacres de jeunes et de mineurs dans le pays ont suscité consternation et inquiétude car de tels faits mettent notamment en danger la paix obtenue après près de quatre ans de pourparlers à La Havane, Cuba.
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