Lima, 2 septembre (Prensa Latina) Le chancelier péruvien, Mario Lopez, a confirmé hier le soutien de son pays à la prochaine élection de Cuba comme membre du Conseil des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Le ministre a abordé le sujet lors d’une comparution devant la Commission des relations internationales du Congrès de la République et a précisé que le Pérou soutient la candidature cubaine comme membre du Groupe latino-américain et des Caraïbes (Grulac), qui soutient d´ailleurs en bloc l’élection.
Aussi par réciprocité, pour le soutien de Cuba il y a des années, lequel a permis au Pérou d’avoir un représentant à la Commission du Droit International des Nations Unies pour la première fois en 25 ans, a-t-il signalé.
Lopez a ajouté que le Grulac maintient toujours une position unanime de soutien aux postulants de la région à la Commission des Droits de l’Homme, indépendamment de considérations politiques.
Le chancelier a souligné que Cuba a été élue au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU en 2006, 2009, 2013 et 2016 et que chaque fois qu’elle a postulé, son élection était prévisible.
Il a ajouté qu’au sein de l’organisation mondiale, le principe de l’égalité entre les États et de la pluralité de participation aux différents organes de l’ONU s’applique.
Face à des interrogations politiques solitaires du président pro-nord-américain de la commission parlementaire, Gilmer Trujillo, Lopez a déclaré qu’avec Cuba ‘nous avons des points de convergence comme des points de divergence’.
Les tentatives de Trujillo d’inciter les membres de la commission à critiquer le vote péruvien en faveur de Cuba n´ont reçu qu´un silence comme réponse.
Lors de la comparution, Lopez a également défendu la désignation de l’ancien ministre Vicente Zeballos comme ambassadeur auprès de l’Organisation des États Américains (OEA), face à des attaques pour des considérations de politique interne.
Il a par ailleurs maintenu le suspense autour de la position du Pérou sur l’élection du nouveau président de la Banque Interaméricaine de Développement (BID), où le gouvernement des États-Unis entend imposer le cubano-américain d´extrême-droite Mauricio Claver Carone, en enfreignant la règle qui réserve ce mandat à un latino-américain.
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