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Les Palestiniens défendent le droit de cartographier leur futur État

Ramallah, 7 septembre (Prensa Latina) Le porte-parole de l’Autorité Palestinienne (AP), Nabil Abu Rudaieh, a souligné que seul ce peuple arabe a le droit de tracer la carte de son futur État, avec Jérusalem-Est pour capitale.

La récente rencontre avec les dirigeants de toutes nos factions, dirigée par le président de l’AP, Mahmoud Abbas, a envoyé un message clair qui jette les bases d’une nouvelle phase de fermeté face à toutes les conspirations contre la cause que nous défendons, a insisté aujourd’hui le porte-parole cité par l’agence Wafa.

Quelques jours auparavant, l’Organisation de Libération de la Palestine a accusé les États-Unis d’exercer des pressions sur plusieurs pays pour qu’ils reconnaissent Jérusalem comme la capitale d’Israël.

Nous sommes à un moment historique pour protéger notre patrie, les sites sacrés et l’identité nationale, a ajouté Rudaieh.

Avoir le courage, a-t-il exprimé, de prendre des positions sérieuses en cette étape critique marque le début d’un cycle visant à déjouer l’intervention coloniale sur la terre de nos ancêtres.

Les représentants de tous les mouvements palestiniens sont convenus d’activer les méthodes de résistance populaire pour défendre les droits de ce peuple face à l’occupation israélienne, et ils sont également convenus de la nécessité d’unir leurs efforts.

Réunis en deux groupes, à Ramallah et à Beyrouth, ces dirigeants ont préconisé de surmonter les désaccords et d’agir de concert en vue de réaliser le rêve d’un territoire souverain aux frontières d’avant 1967, aspiration entérinée par l’Organisation des Nations Unies dans des résolutions successives.

En tant que Palestiniens, nous pensons qu’il est de notre droit de pratiquer toutes les méthodes légitimes de lutte et nous avons décidé de développer et d’activer la résistance populaire comme l’option la plus appropriée, a souligné une déclaration issue de la rencontre et divulguée par l’agence Wafa.

Au cours des dernières semaines, Tel-Aviv a intensifié ses bombardements sur la bande de Gaza, presque inhabitable, utilisant comme prétexte le lancé des ballons incendiaires depuis cette enclave côtière vers Israël.

En outre, le gouvernement sioniste a interrompu le passage du carburant, ce qui a provoqué des coupures de courant de 20 heures par jour dans cette zone côtière de la Méditerranée.

Des défenseurs des droits de l’Homme, des membres d’organisations humanitaires et des fonctionnaires des Nations Unies ont mis en garde contre la détérioration des conditions de vie dans la Bande de Gaza, dont les habitants tentent de contenir une deuxième vague plus sévère de Covid-19 avec des ressources insuffisantes et une infrastructure sanitaire fragile.

Israël a également interdit la pêche dans cette zone, que Tel-Aviv contrôle par air, mer et terre, et où vivent environ deux millions de personnes.

Dans le même temps, les tensions s’intensifient entre les Palestiniens résidant en Cisjordanie et les militaires israéliens, qui poursuivent les rafles et les arrestations malgré les attaques de la pandémie, à quoi s’ajoutent les affrontements entre villageois, pour défendre leurs terres, et les colons juifs qui cherchent à étendre leurs colonies, dénoncent un grand nombre d´organisations.

peo/mv/ap

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