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Refus de retirer de nouvelles accusations des États-Unis contre Assange

Londres, 7 septembre (Prensa Latina) La juge britannique en charge du procès d’extradition de Julian Assange aux États-Unis a rejeté aujourd’hui une demande de la défense d’ignorer les nouvelles accusations portées par les procureurs nord-américains contre le fondateur de Wikileaks.

Comme l’a affirmé l’avocat Mark Summers lors de la reprise du procès ce lundi, il serait injuste d’accepter l’extension des 18 chefs d´accusation déjà portés contre le journaliste australien, car il ne s’agit pas d’un simple ajout de détails narratifs comme prétend faire croire la justice nord-américaine.

La juge Vanessa Baraitser a affirmé que l’équipe juridique d’Assange avait eu la possibilité de demander un ajournement de l’audience pour avoir plus de temps de préparation mais qu´elle a refusé de le faire.

Le Département de la Justice des États-Unis a décidé en juillet dernier d’étendre ses accusations contre le cyber-activiste et de le relier à une conspiration présumée avec l’ancienne analyste des renseignements Chelsea Manning pour accéder à un ordinateur du Pentagone et voler des câbles diplomatiques et des informations sur les guerres en Irak et en Afghanistan.

Cette entité affirme maintenant, sur la base du témoignage d´informateurs, qu’Assange a contacté des pirates informatiques internationaux et a voulu les recruter pour fournir des informations classifiées à Wikileaks.

Assange assiste à l’audience qui se déroule au tribunal londonien d’Old Bailey, mais, comme lors de la première partie tenue en février dernier, il reste dans un box au fond de la salle, gardé par deux gardes de sécurité et sans contact avec ses avocats.

Lors de la transmission activée pour la presse il n’a été filmé que lorsque la juge lui a demandé de s’identifier et lorsqu´on lui a demandé s’il acceptait d’être extradé vers les États-Unis, question à laquelle il a répondu ‘non’.

Le procès d’extradition pourrait durer jusqu’à trois semaines, et il est très probable que la partie perdante fera appel du verdict.

S’il était remis à la justice nord-américaine, le fondateur de Wikileaks pourrait être condamné à 175 ans de prison sur la base des accusations d’espionnage et de piratage informatique qui lui sont reprochées.

Des dizaines de partisans d’Assange, dont son père, John Shipton, et la créatrice de mode Vivienne Westwood, se sont rassemblés à l’extérieur du tribunal londonien pour exiger sa libération et dénoncer la nature politique du procès.

Le fondateur de Wikileaks est incarcéré dans une prison de haute sécurité de l’est de Londres depuis que le gouvernement équatorien l’a remis au Royaume-Uni en avril 2019, après qu´il ait passé près de sept ans au sein de l’ambassade du pays sud-américain dans cette capitale.

peo/car/nm

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