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Des émeutes suite à un hommage aux victimes de la dictature au Chili

Santiago du Chili, 11 septembre (Prensa Latina) Des centaines de personnes ont marché aujourd’hui dans cette capitale en hommage aux victimes de la dictature à l’occasion du 47e anniversaire du coup d’État du 11 septembre 1973.

Au terme de l’hommage rendu à la mémoire des victimes de la dictature, au cimetière général dans la commune de Recoleta, des affrontements ont éclaté à la périphérie du cimetière entre des forces spéciales de carabiniers et des personnes cagoulées, apparemment étrangères à la manifestation.

Convoquée par la Coordination Nationale des Organisations Sociales et des Droits de l’Homme, la marche est partie de la place centrale de Los Heroes mettant en avant une banderole noire avec le mot d’ordre ‘Je n’oublie pas, J’exige justice’ et avec de nombreuses personnes arborant des photos de milliers de personnes tuées pendant le coup d’État et les années suivantes.

Suivie par un fort contingent de forces spéciales et de véhicules de police, la manifestation s’est déroulée sans incident jusqu’au cimetière.

De nombreux orateurs y ont réclamé justice, vérité et réparation pour les milliers de personnes qui ont été tuées, torturées et portées disparues.

Pendant la cérémonie, des affrontements ont eu lieu à l’entrée du cimetière, sans qu’il soit fait état d’arrestations parmi les personnes cagoulées qui se sont heurtées aux forces de police.

Plus tard, du palais de La Moneda, le président Sebastián Piñera, entouré de plusieurs ministres, a émis un bref message dans lequel il a rappelé que le coup d’État a rompu avec la démocratie dans le pays et a imposé un régime militaire pendant 17 ans dont les conséquences, a-t-il admis, maintiennent encore aujourd’hui le pays divisé.

Piñera a ajouté que ‘la grande majorité des Chiliens veulent parfaire, améliorer ou modifier la Constitution’, qui est issue de l´époque de la dictature, et a précisé que le Gouvernement s’est engagé’ à organiser de manière sûre le plébiscite du 25 octobre pour une nouvelle Carta Magna.

peo/jcm/rc

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