Athènes, 14 septembre (Prensa Latina) Les manifestations de migrants sur l’île de Lesbos se poursuivent aujourd’hui, alors que le gouvernement grec fait pression en annonçant qu’il ne traitera que les demandes d’asile de ceux qui se déplacent vers le nouveau camp.
Le ministre des Migrations, Notis Mitarakis, a déclaré à la station de radio Parapolitika que ce nouveau camp accueillera cinq mille sans-papiers en provenance de Moria, le plus grand centre de son genre dans le pays dévasté par un incendie mercredi dernier.
Il a annoncé que la nouvelle enclave ne recevra pour l’instant que cinq mille personnes, bien que dans les prochains jours ce chiffre devrait augmenter jusqu’à 12 mille.
Les manifestants expriment leur désir de quitter l’île après des déclarations de la chancelière fédérale d’Allemagne, Angela Merkel, qui a exhorté les pays membres de l’Union Européenne (UE) à les accueillir.
Le porte-parole de l’exécutif allemand, Steffen Seibert, a pour sa part déclaré que son pays apporterait une ‘contribution substantielle’ pour résoudre la crise.
Cette nation préside jusqu’en décembre le Conseil de l’UE et a fixé parmi ses priorités la relocalisation des migrants dans plusieurs pays du bloc communautaire qui ont manifesté leur volonté d´en accueillir un certain nombre.
Ce programme s’est arrêté il y a quelques mois en raison de la crise de la Covid-19 sur le vieux continent et a repris il y a quelques semaines avec l’arrivée de centaines de migrants dans plusieurs pays de la région, une action encore insuffisante.
Les organisations internationales et de défense des droits de l’Homme critiquent ce qu’elles considèrent comme l’inaction du bloc régional face à ce phénomène.
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