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Droits de l’Homme, nouveau fer de lance de l’ingérence

Genève, 25 septembre (Prensa Latina) Les premières réunions de la quarante-cinquième session du Conseil des droits de l’Homme ont confirmé la semaine dernière l’intérêt de certains gouvernements à utiliser ce sujet sensible comme instrument d’attaque et d’ingérence, un comportement dénoncé sur place.

Depuis l’Occident, on a une fois de plus fait appel à des allégations de violations des droits de l’Homme pour mettre sur le banc des accusés des nations souveraines qui défendent leur propre destin et n´acceptent pas la subordination aux objectifs géopolitiques des puissants. La Biélorussie, le Nicaragua et le Venezuela ont attiré l’attention du Conseil sur diverses initiatives, un ‘débat urgent’ dans le cas du pays européen et ‘une mise à jour orale de la Haut-Commissaire’ dans le cas des Latino-Américains.

Selon l’ambassadeur vénézuélien Jorge Valero, l’organe de 47 États membres, qui tient sa 45e session du 14 septembre au 6 octobre, semble avoir pour objectif de suivre les traces de la défunte Commission des droits de l’Homme, où la politisation et la sélectivité étaient à l’ordre du jour.

Le diplomate a insisté sur le fait que « nous ne sommes pas en des temps d’attaques, mais de coopération et de solidarité face à la Covid-19, un ennemi commun responsable de près d’un million de morts sur les cinq continents ».

Valero a rappelé que le Venezuela est la cible d’une agression permanente des États-Unis et de l’administration du président Donald Trump, croisade qui frappe les droits les plus élémentaires de son peuple, comme l’alimentation et la santé.

De même, le Nicaragua, par la voix de la Procureure générale de la République, Wendy Morales, a rejeté l’objectif de discréditer son pays d’une manière sélective, par laquelle des alliés de Washington entendent faire d’opposants et d’organisations non gouvernementales des porte-parole uniques et crédibles.

À cet égard, elle a souligné l’importance de l’objectivité au sein du Conseil et a rejeté l’octroi de crédits aux secteurs impliqués dans la tentative de coup d’État de 2018.

Pour sa part, le représentant de la Biélorussie, Yury Ambrazevich, a mis en garde contre la politique de deux poids, deux mesures à l’encontre de Minsk, marquée par les accusations occidentales contre le président Alexandre Loukachenko.

Ils vont jusqu’à parler de torture d’enfants et d’abus sexuels de détenus, des accusations très sérieuses sans la moindre preuve, tout en dissimulant délibérément les attentats aux cocktails Molotov, la violence et les provocations d’opposants, a-t-il souligné.

Cuba, la Russie, la Chine et d’autres pays ont réaffirmé qu’il était urgent de ne pas manipuler la question des droits de l’Homme et d’opter pour le dialogue et la coopération.

Prenant la parole lors de la 45e séance de l’organe ayant son siège dans cette ville suisse, le diplomate cubain Lester Delgado a fait observer que les travaux de la Haut-Commissaire aux droits de l’Homme, poste occupé par la Chilienne Michelle Bachelet, et de son bureau devraient se concentrer sur l’impartialité et l’universalité.

Dans leur travail, la lutte contre la politisation et la sélectivité des sujets devrait être un objectif et une priorité, a-t-il affirmé.

Au nom de l’île, Delgado a condamné les mesures coercitives unilatérales, les menaces continues, la déstabilisation et l’ingérence, entre autres agressions, qui violent d’une manière grave et flagrante la Charte des Nations Unies et le droit international.

Une autre représentante de Cuba, Lisandra Astiasarán, a attiré l’attention durant l´un des débats sur la manière dont la politisation et les deux poids, deux mesures entachent la crédibilité du Conseil des droits de l’Homme.

peo/Jha/wmr

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