Genève, 28 septembre (Prensa Latina) La Haute-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, Michelle Bachelet, a réitéré vendredi dernier son appel à la levée des sanctions imposées au Venezuela, en raison de la menace qu’elles représentent pour les efforts menés contre la Covid-19.
Dans une mise à jour orale sur la situation des droits de l’Homme dans le pays sud-américain, débat rejeté par le Venezuela en raison de son caractère sélectif et interventionniste, Bachelet a souligné la nécessité de faciliter l’allocation des ressources pendant la pandémie, affectée par des mesures coercitives appliquées par les États-Unis et l’Union Européenne, sans toutefois les mentionner.
Au cours de la dixième journée de la quarante-cinquième période de sessions du Conseil des droits de l’homme, elle a attiré l’attention sur l’impact des sanctions sur l’accès au carburant et la distribution de l’aide humanitaire et des biens essentiels.
Cependant, son discours a été marqué par des accusations de violations présumées des droits de l’Homme au Venezuela, nuancées par quelques reconnaissances à des actions du gouvernement, comme la récente grâce de prisonniers et sa coopération avec le bureau du Haut-Commissariat.
Après Bachelet, l’ambassadeur vénézuélien Jorge Valero est intervenu, et il a confirmé que ce mécanisme déclenché ne bénéficie pas du soutien de Caracas, compte tenu du fait qu´il ait été sollicité par un petit groupe de pays aux motivations politiques.
« Les gouvernements qui ont promu la résolution et la mise à jour d’aujourd’hui devraient s’inquiéter de la situation dans leurs propres pays, notamment au Brésil, en Colombie et au Chili, où se produisent de graves violations des droits de l’Homme », a-t-il dénoncé.
Valero a rejeté l’idée d’imposer au Conseil des résolutions visant des États souverains, documents caractérisés, a-t-il mis en garde, par une déformation de la vérité et des positions opposées au multilatéralisme, à l’objectivité et à la non-sélectivité.
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