Mexique, 28 septembre (Prensa Latina) Le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, a dévoilé vendredi dernier, par des chiffres clairs, l’intensité de la campagne médiatique à l´encontre de son gouvernement qui, de manière contre-productive, révèle également l’existence de la liberté d’expression.
Lors de sa conférence de presse matinale au Palais National, le mandataire a présenté un rapport détaillé des éditions de la veille (du jeudi 24 septembre) de huit journaux dont la conclusion est que 95 des colonnes publiées portent sur la IVe Transformation (programme de son gouvernement), dont 66,3% négatives et à peine 10,6 positives.
Par journal, a-t-il indiqué à titre d´exemple, El Financiero a publié une colonne positive et neuf négatives, El Universal deux neutres et 10 négatives, tandis que El Economista en publie une neutre face pour sept négatives.
Dans le cas de La Jornada, a-t-il signalé, il y a un équilibre avec cinq positives, trois neutres et six négatives, tandis qu’Excelsior en insère deux positives, cinq neutres et 11 négatives.
El Heraldo a publié quant à lui une colonne positive, cinq neutres et sept négatives. Milenio a publié une note positive, deux neutres et 12 négatives, tandis que Reforma, le journal qui l’attaque le plus, zéro positive, zéro neutre et sept négatives.
Les totaux, a-t-il dit, sont que sur 148 colonnes écrites, 95 concernent la IVe Transformation, nom donné à politique de changement appliquée par son gouvernement, et de ce chiffre 11 articles sont positifs, 21 neutres et 63 négatifs.
En pourcentages, 64,2 pour cent des colonnes d’opinion ont porté sur la IVe Transformation, ce qui confirme qu’elle est la cible ou l’objectif principal des médias. Seulement 10,6 d’entre elles avec une projection positive, 23,1 neutres et 66,3 pour cent négatives. Et seulement 10 pour cent ont été écrites par des femmes.
Le mandataire a fait valoir qu’il avait ordonné de faire cette étude pour démontrer par des chiffres et des faits la fausseté des prétendues violations de la liberté d’expression que portent ses adversaires à son encontre et que, au contraire, il y a plus d’indépendance que jamais. Il a précisé que cette étude n’est qu’un échantillon minime de la réalité sur la question de la liberté d’expression parce qu’elle n’inclut ni la radio ni la télévision où les attaques contre son gouvernement et sa personne sont constantes.
« Mais nous ne nous plaignons pas, a-t-il exprimé, et nous n’allons pas demander que l’on enquête sur le mauvais traitement concernant le gouvernement, simplement le voir comme positif, c’est-à-dire le respect du droit de penser, d’exprimer ses opinions et d’exprimer ses idées et les critères de tout citoyen, et dévoiler ainsi les diffamations ».
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