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Cuba défend à Genève le droit des Palestiniens à un État indépendant

Genève, 2 octobre (Prensa Latina) Cuba a défendu mercredi devant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU le droit du peuple palestinien à disposer d’un État indépendant et souverain, avec des frontières antérieures à 1967 et Jérusalem-Est comme capitale.

Nous réaffirmons notre appui sans réserve à une solution juste, globale et durable à la cause palestinienne, fondée sur la création de deux États, qui permette aux Palestiniens de jouir du droit à l’autodétermination, a déclaré la diplomate cubaine Lisandra Astiasarán lors de son intervention durant la reprise des débats de la quarante-cinquième session de l’organe, prévue ici jusqu’au 6 octobre.

Au nom de l’île, elle a rejeté, dans un forum consacré à la situation des droits de l’Homme dans les territoires palestiniens et arabes occupés, les plans d’annexion d’Israël en Cisjordanie, qui, selon elle, accroissent les risques de conflit dans la région.

Astiasarán a dénoncé les crimes et les violations qu’Israël commet en toute impunité et leur aggravation avec l’accord du gouvernement des États-Unis.

Les actions unilatérales agressives de Washington sur ce conflit violent le droit international, les résolutions de l’ONU et les droits du peuple palestinien, a-t-elle souligné.

A cet égard, elle a plaidé pour le maintien de la question débattue à l’ordre du jour du Conseil, où elle a également demandé le retrait israélien du Golan syrien occupé jusqu’à la ligne du 4 juin 1967 et le respect de la souveraineté permanente de la population arabe sur les ressources naturelles de la région.

La représentante de Cuba a également pris la parole lors du débat général de l’organe spécialisé des Nations Unies, au cours duquel elle a souligné l’importance de l’Examen périodique universel des droits de l’Homme (EPU) et affirmé que son succès était incontestable, dans un scénario marqué par la sélectivité et la manipulation politique.

Selon Astiasarán, la prolifération de mécanismes sélectifs, unilatéraux, punitifs et discriminatoires, qui ne contribuent au respect des droits de l’Homme nulle part dans le monde, est incompatible avec les objectifs et la nature de l’EPU.

peo/car/wmr

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