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Arce rejette les accusations du gouvernement de facto en Bolivie

La Paz, 8 octobre (Prensa Latina) Luis Arce, candidat à la présidence du Mouvement Vers le Socialisme (MAS), a nié aujourd’hui les accusations portées contre lui par le gouvernement de facto de la Bolivie, selon lesquelles il aurait profité d’un enrichissement illicite.

Dans une lettre adressée au peuple bolivien via Twitter, l’ancien ministre de l’économie du gouvernement d’Evo Morales a déclaré que les accusations étaient totalement fausses.

La clique actuelle au pouvoir, qui a accédé au pouvoir après le coup d’État de novembre 2019, fait « du mensonge, de la persécution politique, de la violence et du pillage de la Bolivie, un mode de vie », a souligné le dirigeant du MAS.

Arce a ajouté que « je suis sûr que la guerre sale contre le MAS s’intensifiera plus nous approcherons des élections », prévues pour le 18 octobre prochain.

Ceux qui tentent désespérément de se maintenir au pouvoir sans se soumettre à la volonté populaire, qui manquent de légalité et de légitimité pour gouverner, qui ont peur des urnes, qui savent que le peuple désapprouve leur mauvaise gestion, ce sont eux qui ont recours au mensonge et à la persécution politique, à la violence, à la criminalisation et à la répression, a affirmé le politicien de 57 ans.

Il a ensuite averti qu’il mènerait les « poursuites judiciaires » correspondantes contre les diffamateurs et a souligné que les accusations sont sans fondement, « ils n’ont pas de crédibilité ».

Dans sa lettre, Arce a expliqué que son intention, s´il est élu président, est d’ouvrir la voie « vers le rétablissement de la démocratie » en Bolivie.

Le peuple est sage et se rend compte du rideau de fumée qu’ils créent et de tout ce qu’ils inventent pour nous distraire, nous provoquer, nous fragmenter et nous briser, mais ils ne réussiront pas, a-t-il réaffirmé.

Arce a souligné que « nous sommes à l’écoute des besoins des Boliviens et des Boliviennes, ressentant la douleur de ceux qui souffrent de la faim, du manque d’emploi et de revenus. Nous travaillons (…) pour surmonter la profonde crise sanitaire, économique, sociale et politique provoquée par le gouvernement de facto ».

Ce faisant, Arce a rejeté les allégations portées à son encontre concernant un enrichissement illicite présumé par des mouvements financiers suspects, et qui impliqueraient également son épouse.

Selon une enquête du Centre Stratégique Latino-Américain de Géopolitique (Celag), le candidat du MAS est en tête concernant les intentions de vote avec 44,4%, tandis que son principal adversaire, l’ancien président Carlos Mesa, obtiendrait 34%.

Si cette prévision se confirmait, Arce se verrait attribuer la présidence au premier tour car, selon la loi bolivienne, avec un minimum de 40 % des voix et une différence d’au moins 10 % par rapport au deuxième candidat il devrait être déclaré vainqueur, rappelle notamment la chaîne multinationale Telesur.

peo/ga/Yas

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