La Havane, 8 octobre (Prensa Latina) Le président de Cuba, Miguel Diaz-Canel, a dénoncé aujourd’hui l’escalade des mesures prises par les États-Unis à l’encontre de son pays qui vise à favoriser un éclatement social à des fins électorales.
Selon le mandataire, le Gouvernement nord-américain intensifie l’hostilité contre l’île dans le but de satisfaire des secteurs anticubains de la Floride en vue des prochaines élections de novembre aux États-Unis.
À cette fin, il encourage les attaques contre les intellectuels, les artistes et les dirigeants de la Révolution en utilisant le débat sur des sujets tels que le racisme, la reconnaissance de la communauté LGBTI ou les droits des femmes.
‘Cette campagne vise à démontrer l’incapacité administrative, à occulter les progrès et les progrès de notre pays, à attaquer et à dénigrer les principales sources de revenus pour les asphyxier : la santé, le tourisme, les envois de fonds, entre autres’, a-t-il manifesté lors d´une intervention télévisée.
À cela s’ajoute l’annonce hebdomadaire de mesures punitives à l’encontre de la plus grande des Antilles qui, en moins de deux ans, s’élèvent à 121 nouvelles dispositions prises par le Gouvernement des États-Unis.
Parmi celles-ci, 54 sont incluses dans les règlements du blocus économique et financier et 52 font partie du caractère extraterritorial de l´embargo, a-t-il précisé.
Ce contexte, a-t-il dit, oblige à accélérer la mise en œuvre de la stratégie économique et sociale prévue pour le pays caribéen qui, entre autres, vise à augmenter la production industrielle et à renforcer de nouvelles formes de gestion.
Il s’agit en outre de transformer l’agriculture et de restructurer le système entrepreneurial pour stimuler toutes les offres de services possibles et transformer et moderniser le commerce.
‘Il y a des propositions qui ont un certain niveau d’approbation de concertation et des progrès sont réalisés dans les formations et les assurances nécessaires, dont nous informerons en temps utile la population’, a-t-il ajouté.
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