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Trump impose de nouvelles sanctions contre le secteur financier iranien

Washington, 8 octobre (Prensa Latina) L’administration du président nord-américain Donald Trump a annoncé aujourd’hui de nouvelles sanctions contre le secteur financier iranien, bien que les alliés européens de Washington aient critiqué cette mesure pour ses conséquences humanitaires dévastatrices.

Les sanctions annoncées par le Département du Trésor comprennent 18 grandes banques iraniennes qui n’étaient pas soumises auparavant aux restrictions nord-américaines, et sont adoptées sous la signature d’un décret exécutif signé par le mandataire dans le cadre de son offensive contre la nation perse.

Sous prétexte d’un soutien présumé de l’Iran à des activités terroristes et dans le but d´attaquer le programme nucléaire iranien, le secrétaire du Trésor Steven Mnuchin a déclaré dans un communiqué que les sanctions ‘reflètent l’engagement de mettre fin à l’accès illégal aux dollars étasuniens’.

Selon le titulaire, les actions annoncées aujourd’hui permettront des transactions humanitaires pour soutenir le peuple iranien, mais les gouvernements européens ont averti que la nouvelle mesure diminuera probablement les canaux utilisés par Téhéran pour importer des biens tels que des denrées alimentaires et des médicaments.

La décision d’inscrire sur une liste noire l’ensemble de l’industrie financière iranienne a été prise sous la pression de responsables israéliens et de la Fondation pour la défense des démocraties, une organisation nord-américaine qui préconise un changement de régime en Iran, a indiqué le quotidien The Washington Post.

Il est probable que la mesure dévalue encore la monnaie de cette nation, crée une crise de liquidités et soit vue à Téhéran comme une escalade significative, a déclaré au journal Esfandyar Batmanghelidj, fondateur de Bourse & Bazaar, un groupe d’experts centré sur l’économie de l’Iran.

Medea Benjamin, cofondatrice du groupe pacifiste Code Pink, a déclaré au portail d’information Common Dreams qu’en tentant d’inscrire le secteur financier iranien sur la liste noire, l’administration Trump s’incline devant Israël et la Fondation de droite pour la prétendue défense des démocraties.

‘Les nouvelles sanctions, ainsi que les sanctions brutales déjà en vigueur, ne portent que préjudice aux citoyens iraniens et doivent être considérées comme un crime contre l’humanité’, a ajouté l’activiste.

Benjamin a déclaré que si Trump est battu lors des élections du 3 novembre prochain, elle espère que l’administration du démocrate Joe Biden reviendra à l’accord nucléaire conclu entre l’Iran et six puissances mondiales en 2015.

Trump a attaqué ce mécanisme dès son arrivée au pouvoir et a décidé de retirer les États-Unis du pacte en 2018, même si l’Agence internationale de l’énergie atomique, les propres services de renseignement nord-américains et les proches alliés de Washington ont insisté sur le fait que Téhéran respectait les engagements de l’accord.

peo/mem/mar

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