vendredi 26 juillet 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

L´Union Européenne est otage de sa politique anti-russe, dénonce Moscou

Moscou, 13 octobre (Prensa Latina) L’Union Européenne (UE) est aujourd’hui otage de sa propre inertie de politique anti-russe, a déclaré le chef du comité sénatorial des Affaires Étrangères Leonid Slutsky, en commentant les sanctions de ce bloc régional contre la Russie.

Slutsky a indiqué que l’application de restrictions contre son pays dans le cas d’un empoisonnement présumé de l’opposant Alexeï Navalny aggraverait les relations de Berlin, Paris et en général de Bruxelles avec Moscou.

Le sénateur russe a critiqué les accusations infondées de la direction de l’UE contre son pays dans l’affaire du blogueur d’opposition, qui, en septembre dernier, a été hospitalisé d’urgence à Omsk puis emmené dans une clinique à Berlin, sur l’insistance du gouvernement allemand.

Pendant son séjour à la clinique Cherité, à Berlin, les médecins n’ont pris aucune mesure extraordinaire, à l’exception des mesures élémentaires pour son traitement. Cependant, des échantillons qui auraient été prélevés dans des bouteilles d’eau d’un hôtel d’Omsk ont été positifs à une substance toxique surnommée Novichok en Occident, pour, comme le soutiennent ici des spécialistes, réaffirmer sa relation avec la Russie.

La semaine dernière, la Chancellerie a réitéré dans un communiqué qu’au moins 20 nations occidentales, dont plusieurs membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), travaillaient avec des substances du groupe Navichok, alors qu’en Russie elles avaient déjà été éliminées.

Le sénateur a noté que les autorités allemandes refusent d’établir un contact approprié avec la Russie pour aborder la question de Navalny, qui a déjà été libéré de la clinique berlinoise et a exprimé son désir de retourner en Russie, bien qu’il se trouve actuellement toujours en Allemagne.

La Russie n’est nullement tenue de croire aux affirmations de la partie allemande et de reconnaître les versions qui lui sont imposées en l’espèce, a estimé Slutsky.

À six reprises au moins, le ministère public russe a demandé à la justice allemande d’avoir accès aux éléments de preuve recueillis par un laboratoire de l’armée allemande afin de rendre un verdict sur l’utilisation présumée d’une arme chimique contre l’opposant susmentionné. À ce jour aucune réponse n´a été reçue.

peo/agp/to

EN CONTINU
notes connexes