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Malgré une trêve convenue, le conflit du Haut-Karabakh s’aggrave

Moscou, 17 octobre (Prensa Latina) Malgré la signature d’une trêve humanitaire il y a une semaine à Moscou, les actions belliqueuses prennent aujourd’hui corps dans le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan concernant l’enclave du Haut-Karabakh.

Les ministres des Affaires Étrangères de la Russie, de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan ont conclu un cessez-le-feu samedi dernier dans la capitale russe. Toutefois, les parties en présence n’ont jamais coordonné les mécanismes de contrôle de cet arrangement et s’accusent mutuellement de violer cet accord.

De Bakou, le président azéri, Iljam Aliyev, a accusé l’Arménie de crimes de guerre en attaquant pour la deuxième fois la ville de Giandzhi, avec un bilan d´au moins 20 maisons détruites et une vingtaine de civils tués.

Aliyev a promis une riposte à cette attaque de l’Arménie, dont le gouvernement a fait état d’un bombardement azerbaïdjanais ces dernières heures contre la ville de Stepanakert, la principale du Haut-Karabakh.

Le dirigeant azerbaïdjanais a de son côté annoncé que les troupes azerbaïdjanaises avaient pris le contrôle de la ville de Fizouli et de cinq villages de la région portant le même nom, toujours dans le Haut-Karabakh.

Il a également signalé qu’un chasseur arménien SU-25 avait été abattu ce jour-là. Selon Erevan, la version azérie faisait partie d’une campagne de désinformation.

Dans le même temps, le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, s’est entretenu par téléphone avec son homologue azéri, Zakir Gazanov, au sujet de la confrontation dans cette enclave montagneuse, un différend qui remonte à 1988, avant le début des combats en 1991 qui se sont terminés par un armistice en 1994.

À Erevan, le Ministère de la Défense a annoncé la destruction d’au moins trois drones azéris au-dessus de l’espace arménien et d’un quatrième au-dessus de la région du Haut-Karabakh, ce qui a été démenti par Bakou.

Erevan a également rejeté les allégations de l’Azerbaïdjan selon lesquelles les Arméniens auraient attaqué des localités situées à la périphérie du Haut-Karabakh.

En outre, 13 partis arméniens ont appelé le gouvernement du premier ministre Nikol Pashinian à créer un état-major opérationnel pour coordonner les décisions politico-militaires incluant d’anciens présidents, d’anciens premiers ministres et d’anciens ministres des Affaires Étrangères, en ce moment crucial pour le pays.

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