Managua, 17 octobre (Prensa Latina) L’adoption de la loi sur la réglementation des agents étrangers par l’Assemblée nationale (Parlement) a constitué l’événement le plus marquant de la semaine qui s’achève au Nicaragua.
L’initiative, qui vise essentiellement à éviter que des entités extérieures ne commettent des actes d’ingérence dans la souveraineté nationale, a été adoptée par 70 voix en faveur, 17 contre et 4 abstentions lors de la session ordinaire de l’organe législatif tenue jeudi dernier.
Le nouveau texte juridique est énoncé à l’article premier de la Constitution politique et à l’article 8 de la Loi sur la sécurité souveraine et prévoit l’enregistrement des représentants étrangers auprès du Ministère de l’Intérieur, en plus de rapporter leurs activités et ressources reçues de l´étranger.
Des députés de tous les partis politiques représentés dans l’hémicycle ont présenté leurs arguments pour et contre le document définissant comme agent étranger une personne physique ou morale, nicaraguayenne ou d’une autre nationalité, qui, à l’intérieur du pays, reçoit des fonds provenant directement ou indirectement de gouvernements, d’agences, de fondations, de sociétés ou d’associations extérieures.
Le document juridique n’affectera pas les envois de fonds, les investissements, les activités commerciales et financières, les traités commerciaux en vigueur ou à négocier à l’avenir, comme l’ont expliqué à plusieurs reprises les députés du Front Sandiniste de Libération Nationale (FSLN) au pouvoir.
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