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Mon grand désir est de retourner en Bolivie, affirme Evo Morales

Buenos Aires, 19 octobre (Prensa Latina) L’ancien président bolivien Evo Morales a déclaré aujourd’hui qu’il ne s´agissait plus que d´une question de temps pour qu´il puisse retourner dans son pays, son grand désir, et pouvoir se rendre au Tropico de Cochabamba, où il a été formé comme dirigeant syndical.

‘Nous avons tenu, nous avons dit que nous allions revenir par millions et hier nous sommes revenus par millions, nous allons maintenant rendre la dignité et la liberté au peuple bolivien’, a déclaré l’ex-mandataire au milieu des applaudissements lors d´une conférence de presse. Evo Morales vit depuis 10 mois à Buenos Aires en tant que réfugié politique après le coup d’État de novembre dernier dans son pays

Au cours de la rencontre avec des médias nationaux et étrangers, au cours de laquelle il était visiblement heureux, l’ancien mandataire a signifié que pour lui la politique est la science du service, la force, l’engagement et le sacrifice envers les plus humbles. Puis il a ajouté qu’au cours de ces 11 derniers mois le gouvernement de facto a laissé un pays en ruines, mais que la Bolivie se relèvera avec Luis Arce.

À cet égard, il a souligné qu’il connaissait bien Lucho, comme il l’appelle affectueusement depuis de nombreuses années, et qu’il l´a non seulement considéré comme l’un des meilleurs économistes d’Amérique latine, mais également comme un ministre d’une grande qualité humaine.

Avec lui et (David) Choquehuanca, nous allons faire avancer notre chère Bolivie. Nous allons faire face à la crise économique et sanitaire, a-t-il manifesté. Il a également remercié les présidents qui lui ont sauvé la vie comme Alberto Fernández (Argentine), Andrés Manuel López Obrador (Mexique), Nicolás Maduro (Venezuela) et Miguel Díaz-Canel (Cuba).

Il a ensuite annoncé avoir reçu un appel du pape François ce matin. « Je veux vous dire que le mouvement indigène n’est ni rancunier ni vindicatif, j’ai fait face à beaucoup de menaces, nous savions que c’était une action politique, je ne leur ai jamais rien fait », a-t-il signalé.

Après avoir remercié le gouvernement argentin et Alberto et Cristina Fernández, l’ancien président a souligné que ce résultat du Mouvement Vers le Socialisme (MAS) était notamment dû au soutien de plusieurs présidents engagés envers le peuple le plus humble, et qui connaissent bien l’histoire du mouvement indigène.

Morales a invité une fois de plus tous les partis boliviens, entrepreneurs, ouvriers, à conclure un grand pacte de réconciliation pour la reconstruction du pays et a également plaidé pour la relance de l’Union sud-américaine afin de consolider l’unité latino-américaine et pour renforcer la Communauté des États d’Amérique Latine et des Caraïbes.

Enfin, il a souligné que la politique du MAS est d’avoir des relations avec tout le monde, y compris les États-Unis, mais toujours dans le respect mutuel.

peo/mgt/may

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