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Des procès contre les putschistes concernant des massacres annoncés en Bolivie

La Paz, 20 octobre (Prensa Latina) Le Mouvement Vers le Socialisme (MAS) prépare un processus judiciaire contre la présidente de facto, Jeanine Áñez, et plusieurs ministres pour les massacres de Sacaba (Cochabamba) et Senkata (El Alto), a rapporté aujourd’hui une source officielle.

Le chef du groupe du MAS au Sénat, Omar Aguilar, a déclaré que ce processus pour responsabilité lors des massacres serait lancé après l’investiture de Luis Arce et David Choquehuanca comme président et vice-président, respectivement, prévue pour le 5 novembre prochain.

Aguilar a annoncé d’autres poursuites judiciaires pour faits de corruption comme l’achat irrégulier de respirateurs artificiels inefficaces pour les patients atteints de la Covid-19. ‘Ce rapport a déjà été transmis au ministère public, où l’enquête doit se poursuivre’, a-t-il déclaré au journal Pagina Siete.

L’Assemblée législative plurinationale recevra, le 21 octobre, le rapport final de la commission mixte, présidée par le député Victor Borda, et se prononcera ensuite sur des poursuites contre Áñez, son cabinet de ministres, chefs de police et militaires.

Dans ce cas, c’est l’Assemblée qui déterminera les responsabilités de ces morts. Nous avons déjà terminé la phase des entretiens et des déclarations, et cette semaine nous allons rédiger le rapport, a précisé Borda.

Le législateur du MAS a confirmé que le rapport enregistrait 37 morts dans les conflits d’Ovejuyo et Senkata (La Paz), Huayllani (Sacaba), Montero (Santa Cruz) et Betanzos (Potosi).

Vingt-sept d’entre eux ont été tués par des balles, certains par des balles de calibre 22, d’autres par des balles de calibre 5,5 mm et de calibre 7,62, a-t-il ajouté.

Le 15 novembre 2019, un affrontement entre des manifestants qui rejetaient le coup d’État contre l’ancien président Evo Morales et la police sur le pont de Huayculli a fait cinq morts et des dizaines de blessés.

La répression contre les manifestants opposés au gouvernement de facto au cours d’une opération policière-militaire visant à débloquer des accès menant à l´usine de gaz de Senkata, quatre jours plus tard, a fait 10 morts.

Ces faits, ainsi que d´autres, documentés par la mission d’observation du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme déployée en Bolivie, ont été qualifiés de graves violations des droits de l’Homme.

peo/mem/nmr

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