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Les États-Unis font perdre des millions à Cuba, y compris durant la pandémie de Covid-19

La Havane, 22 octobre (Prensa Latina) Pour la première fois depuis près de 60 ans, le blocus imposé par les États-Unis à Cuba a provoqué plus de cinq milliards de dollars de pertes en un an, a déclaré aujourd’hui le chancelier de l’île Bruno Rodriguez.

D’avril 2019 à mars 2020, le blocus imposé par les États-Unis à Cuba a causé des dommages de 5 milliards 570 millions de dollars, a-t-il déclaré.

Selon le ministre des Affaires Étrangères, le gouvernement des États-Unis a intensifié les mesures contre l’île en profitant des conditions de la pandémie, et « il s’agit d’un acte de guerre économique et la cruauté de son application dans ce contexte est inédite ».

Rodriguez a fourni ces données lors de la présentation du rapport sur les dommages causés par la politique de blocus menée depuis près de 60 ans par les gouvernements des États-Unis.

Selon le chancelier, les dommages accumulés au cours de ces près de six décennies à prix courants s’élèvent à 143 milliards 413 millions de dollars.

‘Si l’on tient compte de la dépréciation du dollar, ces données dépassent le billion de dollars, ce qui pour une petite économie comme celle de Cuba est un fardeau écrasant’, a-t-il affirmé.

Le ministre a dénoncé que la Maison Blanche a appliqué des mesures non conventionnelles et impropres contre les approvisionnements en carburant à Cuba.

Ils nuisent au peuple, aux familles, aux cubains résidant à l’étranger, tout en restreignant les droits des étasuniens, ce qui est contraire aux valeurs démocratiques de ce pays, a-t-il assuré.

Il a expliqué que cette politique hostile entravait la communication, les voyages, les visas et le regroupement familial.

Il nuit aux entrepreneurs et acteurs économiques des États-Unis, tout comme il porte atteinte à l’intérêt national de ce pays qui souffre d’un profond isolement et de discrédit vis-à-vis de ses alliés, a dénoncé Rodriguez.

Selon le Chancelier, le caractère extraterritorial de ce siège viole le droit international et porte atteinte au multilatéralisme.

‘Il est cynique de dire aux cubains que le blocus n’a pas d’impact sur les familles du peuple’, a-t-il souligné.

Pour le chancelier, la politique contre Cuba a atteint un tel degré insolite qu’en ce moment même le président des États-Unis dispose d’une liste d’artistes et d’intellectuels cubains pour leur limiter l’entrée dans le pays.

‘C’est profondément immoral et illégitime et il est surprenant que de plus en plus de calomnies incroyables soient utilisées sur Cuba’, a-t-il ajouté.

La divulgation du document sert d’argument à la proposition de l’île devant l’Assemblée Générale des Nations Unies (AGNU) pour que les États-Unis cessent leur politique de blocus contre l’île des Caraïbes, mais le vote de cette résolution a été reporté en raison de la Covid-19.

Cette initiative de La Havane pour que Washington mette fin au siège économique, financier et commercial a été approuvée annuellement depuis 28 ans par l´Assemblée Générale des Nations Unies. Les États-Unis ont été pratiquement isolés de la communauté internationale.

Lors du dernier vote, fin 2019, l’initiative cubaine a obtenu 187 voix pour, 3 contre et 2 abstentions.

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