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Les dirigeants palestiniens appellent à une Conférence internationale de paix

Ramallah, 24 octobre (Prensa Latina) Le porte-parole de l’Autorité Nationale Palestinienne (ANP), Nabil Abu Rudeineh, a appelé aujourd’hui à la tenue d’une conférence internationale de paix pour mettre un terme à l’occupation israélienne et établir un État souverain pour son peuple.

Nous exigeons cette conférence afin de mettre en œuvre les résolutions 1515 et 2334 du Conseil de Sécurité des Nations Unies (ONU), qui demandent la formation d’un territoire palestinien indépendant (la première) et la cessation des activités israéliennes en Cisjordanie (la seconde), a déclaré le fonctionnaire.

La résolution 2334 déclare illégales et qualifie de violation flagrante du droit international les colonies juives sur ce territoire.

C’est la seule voie vers la sécurité et la paix pour notre peuple et sans le consentement des Palestiniens, de leur leadership, il n’y aura pas de stabilité dans la région du Moyen-Orient, a souligné le porte-parole cité par l’agence de presse Wafa.

Tout comme elles ont été retirées de Gaza, elles seront ainsi éliminées de Cisjordanie, a souligné Abu Rudeineh en se référant aux colonies juives dans cette dernière démarcation.

Dans une déclaration officielle, le porte-parole a réaffirmé que la détente dans la région ne sera possible qu’avec le consentement des hommes et des femmes actuellement installés dans l’enclave côtière méditerranéenne (la Bande de Gaza), bloquée par Tel Aviv, et dans la Cisjordanie également assiégée.

Toute tentative d’ignorer cette réalité échouera, a-t-il averti.

Rudeineh a rejeté samedi les récents accords entre Israël et plusieurs gouvernements pour normaliser leurs relations, considérant qu’ils sont en désaccord avec des accords antérieurs considérés comme substantiels.

L’ANP a précédemment condamné les pactes de Tel-Aviv avec les Émirats Arabes Unis (EAU) et le Bahreïn en déclarant qu’ils étaient contraires à l’Initiative de paix arabe (API, pour ses sigles en anglais).

L’API subordonne la régularisation des liens avec Israël à sa sortie des territoires occupés.

Dans le même temps, Abou Dhabi estime que cet accord pourrait faciliter la solution des deux États en ce qui concerne le long conflit israélo-palestinien, position que partage Manama.

Le gouvernement soudanais a également décidé de suivre les pas des EAU et du Bahreïn, tandis que des manifestants refusaient dans les rues de Khartoum un tel horizon, a rapporté The Jerusalem Post.

Selon le représentant permanent de la Palestine auprès de l’ONU, Riyad Mansour, le Conseil de Sécurité de cet organisme multilatéral tiendra une séance ouverte lundi 26 octobre pour discuter de la demande du président Mahmoud Abbas de convoquer ladite conférence internationale de paix.

peo/ga/ap

 
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