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Le chancelier bolivien exprime sa satisfaction pour le retour de son pays au sein de l´ALBA

La Paz, 21 novembre (Prensa Latina) Le chancelier bolivien, Rogelio Mayta, a exprimé hier sa satisfaction pour la reprise de la pleine participation de son pays à l’intégration latino-américaine, interrompue il y a un an par le gouvernement de facto ayant assumé le pouvoir en novembre 2019.

Le ministre a abordé la question lors d’un entretien avec Prensa Latina, après la diffusion du communiqué officiel du Ministère des Affaires étrangères sur la réintégration de la Bolivie au sein de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA), de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac) et de l’Union des nations de l’Amérique du Sud (Unasur).

Il a déclaré que les colonisateurs ont imposé aux peuples de Notre Amérique des frontières à leur convenance, ce qui est à l’origine des limitations de notre développement et de notre progrès.

« Des instances comme l’ALBA, l’Unasur et la Celac sont des tentatives d’intégration, de fraternité, afin de comprendre que ce n’est que dans l’unité que nous pourrons relever les défis que l’avenir nous impose », a-t-il manifesté.

Mayta a noté que ces défis se posent dans un monde multipolaire qui, à son tour, enregistre de grandes différences ou avantages pour les puissances mondiales dans l’économie, la technologie et dans de nombreux autres domaines.

Soulignant que l’unité des pays de la région est indispensable, il a déploré que le gouvernement de facto de Jeanine Añez ait retiré la Bolivie de l’ALBA, de la Celac et de l’Unasur, pour des intérêts purement politiques qui n’ont que peu à voir avec la vocation intégratrice du peuple bolivien.

Dans son communiqué, le Ministère des Affaires étrangères a noté que l’adhésion à ces mécanismes d’intégration avait valeur de loi en vertu de la Constitution et que « les droits et obligations de la Bolivie découlant de ces instruments n’avaient pas changé ».

Le texte cite à cet égard l’article de la Constitution qui stipule que l’Etat favorisera « les relations d’intégration sociale, politique, culturelle et économique avec les autres Etats, nations et peuples du monde et, en particulier, favorisera l’intégration latino-américaine ».

Dans le communiqué, la chancellerie réaffirme « son attachement à l’intégration latino-américaine comme seul moyen de faire face à la crise sanitaire, économique et environnementale que traverse actuellement notre région ».

peo/Jha/Mrs

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