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Cuba dénonce à l’ONU des comportements agressifs envers des nations souveraines

Nations Unies, 3 décembre (Prensa Latina) Le président de Cuba, Miguel Diaz-Canel, a dénoncé aujourd’hui à l’ONU le comportement agressif envers son pays et d’autres nations souveraines au milieu de la pandémie de Covid-19, ce qui entrave la réponse à cette crise.

Dans son discours virtuel lors de la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies consacrée à la riposte à la pandémie, le président a rejeté la tentative annoncée de réintroduire la doctrine Monroe, en violation du droit international et de la Proclamation faisant de l’Amérique latine et des Caraïbes une zone de paix.

Malgré le blocus criminel et injuste imposé par le Gouvernement de Washington, sa recrudescence sans précédent et sa campagne cynique de discrédit contre la coopération internationale de l´île, Cuba a envoyé plus de 50 brigades médicales pour combattre la Covid-19 dans 39 pays et territoires, a-t-il souligné.

Dans le même temps, a observé le président cubain, le monde regarde avec stupeur comment les Etats-Unis, responsables de 38 pour cent des dépenses militaires globales, sont incapables de répondre pour les plus de 11 millions de personnes infectées et les plus de 238 mille décédées du Covid-19 dans ce pays.

‘Une question se pose alors que nous observons le triste panorama de la contagion, de nouvelles vagues de contamination et de l’effondrement des services de santé des nations d’une prospérité enviable : Pourquoi l’énorme budget actuellement gaspillé dans la course aux armements n’est-il pas utilisé pour faire face à cette pandémie et à d’autres pandémies plus anciennes comme la faim et la pauvreté?’, a-t-il questionné.

Selon Diaz-Canel, il est triste, mais incontestable, de constater que la pandémie a exacerbé les graves problèmes et défis colossaux auxquels l’humanité était confrontée avant son apparition, tels que les guerres, l’emploi, la menace de la force et l’application de mesures coercitives unilatérales.

En ce moment, a-t-il ajouté, les signes de ce que certains experts qualifient de pire récession économique depuis la Seconde Guerre mondiale sont dramatiquement visibles.

Personne ne doute que le plus grand poids de la crise retombera sur les pays du Sud, déjà touchés par l’abus néolibéral qui a aggravé la pauvreté, a affirmé le dirigeant cubain.

À cet égard, il a évoqué la dette extérieure des pays en développement, qui est selon lui impayable et doit être annulée.

Nous vivons dans un monde de plus en plus interdépendant et paradoxalement inégal, où il est urgent de renforcer les systèmes de santé nationaux et d’assurer une répartition équitable des ressources vitales, a-t-il souligné.

Le président cubain a également assuré que l’engagement de son pays envers les buts et principes qui ont donné naissance à l’ONU reste inchangé.

La volonté de continuer à œuvrer en faveur du multilatéralisme, de la solidarité, de la dignité humaine et de la justice sociale est ferme et résolue, a-t-il déclaré.

Maintenant, a-t-il précisé dans son intervention virtuelle, l’urgence planétaire dans laquelle nous a plongés la Covid-19 sonne comme un nouvel appel à la conscience du monde.

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