La Havane, 6 décembre (Prensa Latina) Cuba dénonce aujourd’hui le financement des États-Unis à des activités subversives, suite à la récente allocation d’un million de dollars pour promouvoir des programmes de cette nature sur l’île.
Selon le site web cubamoneyproject.com, le département d’État des États-Unis prévoit de distribuer, d’ici 2020, jusqu’à un million de dollars à des initiatives liées aux droits civils, politiques, religieux et du travail à Cuba.
La veille, le chancelier de l’île, Bruno Rodriguez, a décrit sur son compte Twitter officiel cette convocation comme une ‘ flagrante agression et violation du droit international’, et a déclaré qu´elle ‘sera confrontée au poids de la loi’.
À plusieurs reprises, les autorités cubaines et des organisations internationales ont dénoncé les tentatives du Gouvernement des États-Unis de manipuler la question des droits de l’Homme pour justifier ses agressions contre des pays comme Cuba, le Nicaragua et le Venezuela.
Johana Tablada, Vice-Directrice chargée de l’Amérique du Nord au Ministère des Affaires étrangères (Minrex) cubain, a également souligné sur Twitter que les États-Unis avaient consacré plus d’argent à l’agression et à l’ingérence dans les affaires intérieures de l’île.
‘Illégalement, le Département d’Etat annonce qu’il va distribuer un million de dollars pour des projets de subversion justifiés par de prétendues accusations contre la situation des droits de l’Homme à Cuba’, a-t-elle souligné.
Le Minrex a précédemment mis en garde contre le financement, l’orientation et l’incitation des États-Unis à des groupes et des individus de défier l’autorité.
Il a également mis en garde contre « machine » déployée sur les réseaux sociaux qui diffusent de fausses informations, incitent à la haine, divisent la population et appellent à l’illégalité.
Washington a indiqué avoir consacré plus de 261 millions de dollars à des projets de subversion contre Cuba entre 1990 et cette année.
Selon le portail Cuba Money Project, plus de 124 millions de dollars ont été versés aux fins décrites comme ‘participation démocratique et société civile’, 38 millions aux ‘droits de l’Homme’ et 25 millions aux ‘médias et libre circulation de l’information’.
La société civile de la plus grande des Antilles, depuis différents espaces, rejette l’ingérence des États-Unis dans les affaires intérieures et réaffirme son soutien à la Révolution et à la défense de la souveraineté.
La plus grande des Antilles est la cible d’une guerre médiatique menée principalement sur les réseaux sociaux et du fameux ‘coup doux’, mécanisme d’intervention étrangère indirecte créé par la Central Intelligence Agency (CIA) des États-Unis.
peo/mem/cgc
