La Paz, 9 octobre (Prensa Latina) Après une rencontre avec le président bolivien Luis Arce, le Haut Commandement des Forces Armées a accepté de donner des informations sur deux massacres contre des civils opposés au coup d’État de 2019.
Comme l’a annoncé hier le ministre de la Défense, Edmundo Novillo, le fait de partager l’information sur les massacres de Senkata, dans la ville voisine d’El Alto, et Sacaba, près de la ville centrale de Cochabamba, a été convenue lors d’une réunion entre le mandataire et les chefs militaires.
Selon Novillo, les militaires se sont engagés à fournir toutes les preuves qui se trouvent entre les mains des forces armées. « Nous voulons donc dire que, dans ce domaine, il y a eu, pratiquement, un consensus pour aider, en fournissant des informations aux instances compétentes », a-t-il signalé.
Il a ajouté que la demande publique du mandataire auprès des forces armées pour qu’elles s’acquittent de l’obligation de rendre compte des massacres n’était pas un désir, mais une question de respect de la Constitution, un fait dont les militaires sont conscients.
Le parquet enquête sur les massacres et, dans le cas de Sacaba, l’ancien chef militaire du département (province) de Cochabamba, le général Alfredo Cuéllar, a été placé en résidence surveillée suite à des accusations pour meurtre et autres crimes.
Parallèlement, le ministère public enquête sur des civils et d’anciens chefs militaires et policiers accusés de terrorisme et d’autres crimes commis lors de l’exécution du coup d’État de novembre 2019 et sous le régime de facto alors mis en place, et a demandé une interdiction de quitter le territoire pour ces personnes.
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