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Le Parlement cubain déplore la position d’une eurodéputée concernant la provocation contre l´île

La Havane, 9 décembre (Prensa Latina) L’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire (Parlement) de Cuba a déploré hier la position de l’eurodéputée belge Maria Arena sur les récentes provocations contre le pays caribéen.

Dans une déclaration rendue publique ce mardi, l’organe législatif a rejeté les déclarations émises par Arena, présidente de la sous-commission des droits de l’Homme du Parlement européen, influencées par des mensonges sur le groupe insulaire identifié comme mouvement San Isidro, note le texte.

‘Ce que vous appelez ‘Mouvement’ n’est qu’un groupe de quatre citoyens financés par le gouvernement des États-Unis, accompagnés de quelques autres, pour réaliser un nouveau spectacle dans le cadre des actions subversives contre Cuba’, explique la note.

À la fin du mois de novembre, certains membres de ce groupe ont protesté pour exiger du gouvernement de La Havane la libération de Denis Solis, condamné à huit mois de prison pour outrage aux autorités.

Sur le cas de Solis, le document nie que la sanction soit liée à sa façon de penser ou pour exprimer des opinions.

L’article 54 de la Constitution cubaine dispose que l’État reconnaît, respecte et garantit aux personnes la liberté de pensée, de conscience et d’expression, conformément au texte signé par la titulaire de la Commission des relations internationales de l’Assemblée Nationale, Yolanda Ferrer.

Solís a été jugé en bonne et due forme pour outrage à l’autorité et condamné à huit mois de privation de liberté, sans appel de sa part, explique le texte.

‘Alors que la présidente (européenne, Maria Arena) craignait pour le sort des grévistes et de leurs accompagnateurs, et faisait référence à un ‘harcèlement’ et des ‘intimidation’, ils envoyaient des vidéos qui reflétaient l’euphorie et le plaisir de la mise en scène’, dénonce le document de l´Assemblée cubaine.

Le communiqué du Parlement répond à une déclaration de Arenas publiée fin novembre pour exprimer sa préoccupation face à la détérioration de l’état de santé des grévistes présumés.

« La liberté d’expression artistique est un droit fondamental. Limiter ce droit envoie un message négatif non seulement aux citoyens, mais aussi à l’étranger », ajoutait le message de la parlementaire européenne.

Ces événements, souligne le Parlement cubain, font partie de la politique d’ingérence du gouvernement des États-Unis qui ne se résigne pas à respecter la décision souveraine du peuple cubain de défendre son système socialiste de justice sociale.

peo/car/ebr

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