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Les États-Unis changent de méthodes mais maintiennent leur prétention sur Cuba

La Havane, 9 décembre (Prensa Latina) Des experts cubains affirment que les États-Unis changent de méthode contre Cuba, mais maintiennent leurs prétentions historiques de détruire le système économique et social choisi par son peuple depuis le 1er janvier 1959.

Lors de l’émission télévisée Mesa Redonda, des journalistes et des analystes ont indiqué que les récents événements survenus à La Havane, où un petit groupe de personnes dans le quartier de San Isidro se sont livrées à une provocation politique, faisaient partie de ces actions.

La première vice-présidente de l’Union des journalistes de Cuba (UPEC), Rosa Miriam Elizalde, a souligné qu’une guerre hybride est actuellement menée contre la nation caribéenne, qui combine la pression économique, financière et symbolique, et dont l’élément articulateur et fondamental est médiatique.

Le rédacteur et analyste Iroel Sánchez a signalé que pour mettre en œuvre ces actions, il fallait se débarrasser des figures discréditées de la contre-révolution traditionnelle et se concentrer essentiellement sur les jeunes.

Ils se sont concentrés en particulier sur des personnes liées au monde culturel, des professeurs d’université, des universitaires, des juristes et des animateurs de mouvements de jeunesse, qui pourraient exercer une influence sur leur environnement.

L’augmentation de la connectivité et la croissance des lignes avec des réseaux mobiles ont fait que la stratégie a pris comme scénario principal les réseaux sociaux et un ensemble de médias créés pour servir leurs intérêts, a indiqué Javier Gómez, spécialiste des médias.

Le rôle de ces espaces n’est pas seulement de déformer la réalité cubaine, mais de créer une image de communication alternative aux médias publics de la nation caribéenne, et y compris aux médias les plus agressifs contre celle-ci, mais toujours à partir de positions contraires au système social cubain, a-t-il commenté.

Le travail de ces plateformes, a ajouté Elizalde, est centré sur des zones spécifiques de la population et sur des histoires très locales, de facture pratiquement artisanale, auxquelles on donne un sens pour générer une sorte de névrose sociale sur les réseaux.

Une « machine de terreur » a été dessinée, a précisé Sánchez, signalant que les réseaux sociaux lancent des attaques contre des artistes, des journalistes et d’autres personnalités publiques qui défendent les institutions et la Révolution.

Dans le même temps, une ‘machine de séduction’, qui parle constamment de manque de libertés à Cuba, de répression et de censure, est utilisée pour semer cette matrice d’opinion, a-t-il ajouté.

C’est un scénario déjà utilisé dans d’autres pays, a déclaré Jorge Legañoa, vice-président de l’UPEC, qui a notamment rappelé ce qui s’est passé avec les guarimbas (affrontements de rue) au Venezuela.

peo/car/kmg/cgc

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