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La droite bolivienne de nouveau désunie dans la lutte électorale

Par Nara Romero Rams

La Havane, 12 décembre (Prensa Latina) L’opposition bolivienne est représentée aujourd’hui dans 11 des 38 alliances politiques inscrites pour les élections infranationales (régionales) de 2021 et, selon des experts, elle met à nouveau en évidence sa désunion pour affronter le Mouvement Vers le Socialisme (MAS).

L’avocat, journaliste et analyste géopolitique Gabriel Villalba Pérez, dans des déclarations au journal Bolivia, a alerté d’une droite dispersée en vue de ces élections prévues le 7 mars prochain pour élire des maires, des conseillers, des gouverneurs et qu´une fois de plus, ses propositions manquent de solutions pour les régions concernées.

‘Les partis et mouvements opposés au MAS n’offrent pas au citoyen des alternatives et des solutions dans leurs régions, alors que le parti au gouvernement articule des candidatures qui reflètent une meilleure compréhension du paysage politique du pays, tandis que l’opposition est dispersée’, a commenté Villalba.

Il a rappelé que résoudre la crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19 et la mauvaise gestion du gouvernement de facto pendant près d’un an sont les principales demandes de la population.

Pour l’analyste, cette dispersion politique se traduit aussi par ‘le manque d’articulation dans un projet politique alternatif au MAS, ce qui reflète le malaise de la population en générale contre un gouvernement néfaste, comme le gouvernement de facto d’Añez’, a-t-il souligné.

Dans le même ordre d’idées, le vice-ministre de la Défense des consommateurs, Jorge Silva, a souligné cette incapacité d’armer et de former un front unique et le fait qu´ ‘ils sont dispersés parce qu’en eux prime l’intérêt personnel’, cité par le propre quotidien de droite Página Siete.

Par ailleurs, l’analyste Paul Coca a commenté la fait que les alliances formées par l’opposition n’ont pas réussi à être absolues et ne considèrent pas que le MAS a un vote fort et encré comme cela a pourtant été démontré dans les urnes en octobre dernier.

« Ce ne sont pas des alliances ou des blocs qui rassemblent 100% des opposants au MAS. Ce sont des alliances entre des groupes proches, entre ceux qui ont voulu s’allier, et qui sont pratiquement des tentatives pour obtenir des postes ; ce ne sont pas des alliances absolues, mais des alliances relatives. Les opposants ne parviennent pas à s’unir parce qu’il existe entre eux de grandes divergences », a souligné Coca.

Il a rappelé que lors des élections régionales de 2010, le MAS a remporté la victoire dans 228 municipalités sur 337 et en 2015 dans 227 municipalités sur 339. Lors des deux élections, il a obtenu six gouvernorats.

L’analyste a précisé que, dans le cas des gouvernements locaux, la règle qui s’applique est la même que pour le choix du binôme national. Il faut gagner au premier tour avec plus de 50 pour cent des suffrages exprimés ou avec un soutien de plus de 40 pour cent et 10 points de différence sur le candidat arrivant deuxième ; dans le cas contraire les deux candidats arrivant en tête s´affronteront au second tour.

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