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Une plainte contre Lula est classée au Brésil pour manque de preuves

Brasilia, 12 décembre (Prensa Latina) La justice de Sao Paulo a ordonné, faute de preuves, la clôture d’une enquête ouverte contre l’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva et son fils Luis Claudio Lula da Silva.

Le portail Rede Brasil Atual a signalé hier que le juge Diego Paes Moreira, du sixième tribunal fédéral de Sao Paulo, a ordonné le classement de la plainte pour trafic d’influence et blanchiment d’argent, basée sur l’accusation d’Emílio Odebrecht et Alexandrino Alencar, exécutifs successifs du groupe Odebrecht impliqués dans plusieurs affaires de corruption.

Le Bureau du Procureur a estimé qu’il n’y avait pas eu d’infraction pénale parce que Lula n’était pas chef d’État au moment des faits allégués.

Il s’agit de la septième accusation contre l’ancien leader du secteur métallurgique présentée par la justice en dehors des domaines de l’opération Lava Jato de la ville méridionale de Curitiba.

Dans le cas de la Lava Jato, les deux condamnations prononcées contre l’ancien dirigeant ouvrier incluaient la participation du juge de l’époque, Sérgio Moro.

Selon la défense du fondateur du Parti des Travailleurs, toutes ces actions classées prouvent que l’ancien dirigeant n’avait pas droit à un procès équitable et impartial dans les enquêtes commandées par la Lava Jato de Curitiba.

‘Dans les deux jugements rendus à l’encontre de Lula par l´opération Lava Jato de Curitiba, il n’y a aucun signe d’acte d’office de l’ancien président, dans une situation diamétralement opposée à la décision rendue par le Tribunal fédéral de São Paulo, travaillant avec une nette rigueur technique’, indique un extrait de la note signée par les avocats.

Depuis plus de deux ans, la défense de Lula attend le jugement de la Cour suprême fédérale sur un habeas corpus pour juger de la partialité de Moro lorsqu’il a servi comme magistrat et a condamné l’ancien mandataire.

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