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Lavrov condamne le manque d’éthique occidental dans l’affaire Navalni

Moscou, 17 décembre (Prensa Latina) Le ministre russe des Affaires étrangères a condamné hier le manque total d’éthique des puissances occidentales au moment d´aborder le cas du blogueur d’opposition Alexei Navalni, a indiqué la Chancellerie.

Lavrov a trouvé drôle de lire les versions de la presse occidentale sur une deuxième ou troisième tentative d’empoisonner Navalni de la part de la sécurité russe, mais, a-t-il estimé, la manière dont la nouvelle a été présentée signale l’absence totale d’éthique de nos partenaires occidentaux.

Selon le Ministère des Affaires étrangères, le diplomate a estimé qu’il n’y avait ni la moindre expérience du travail technologique, ni le désir de se conformer aux normes du droit international, lorsqu’il s’agissait de présenter les faits.

Le ministre a affirmé que la Russie est habituée à la pratique des États-Unis et de leurs alliés en Occident de porter des accusations contre son pays par le biais des médias de diffusion massive.

La logique de l’Occident est que lorsque de nouvelles accusations apparaissent dans la presse sur l’implication de la sécurité russe dans le cas de Navalni, sans une réponse de Moscou, elles prouvent tout simplement d´elles-mêmes l’implication de cette nation dans cette affaire, a ajouté Lavrov.

Selon lui, une position comme celle-ci serait totalement préjudiciable à toute personne de bon sens.

Les commentaires du titulaire des Affaires étrangères font ainsi référence à un matériel publié conjointement par Navalni, la chaîne nord-américaine CNN, le magazine allemand Spiegel et le portail Bellingcast, sur l’existence présumée de deux agents russes qui l’auraient suivi à Novossibirsk et à Tomsk.

Le blogueur, qui est au cœur d´une procédure pour détournement de fonds dans en Russie, affirme que les agents ont tenté d´entreprendre des actions à son encontre. Ces nouvelles accusations apparaissent lorsque la version occidentale de son prétendu empoisonnement avec le névralgique ‘Novichok’ est pour le moins mal en point.

Navalni a dû être évacué lors d’un voyage intérieur en Russie puis hospitalisé d’urgence à Omsk, où les médecins nationaux ont réussi à le sortir du coma, avant d’être ensuite transporté par le gouvernement allemand dans une clinique à Berlin, où il a terminé son traitement.

Les autorités allemandes ont ensuite accusé la Russie d’avoir employé le ‘Novichok’, qui, selon les experts russes, s’il avait été utilisé, aurait dû causer la mort du blogueur y compris avec une infime dose et affecter des personnes de son entourage, des pilotes et du personnel médical ayant été proches, ce qui n’est jamais arrivé.

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