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Ortega dénonce la position des États-Unis concernant les élections au Nicaragua

Managua, 17 décembre (Prensa Latina) Le président du Nicaragua, Daniel Ortega, a dénoncé le rôle interventionniste joué par les gouvernements des États-Unis dans les processus électoraux dans ce pays d’Amérique centrale.

Après avoir reçu les lettres de créance de neuf ambassadeurs et représentants de trois organismes internationaux, le mandataire a consacré une grande partie de son allocution à faire le point sur l’action des administrations successives de Washington d’ingérence dans une question de politique intérieure telle que les élections.

Le premier exemple cité par le chef de l’État a été celui des élections de 1984, les premières après le triomphe de la Révolution populaire sandiniste et en pleine guerre d’agression, boycottées par le gouvernement du président Ronald Reagan par la convocation d’une alliance de huit partis d´opposition à la non-participation.

Ortega a rappelé « le sommet de l’humiliation nationale » quand, en 1928, il y a bien plus longtemps, des représentants des États-Unis ont dirigé l’ensemble du processus électoral au Nicaragua.

Il a également évoqué la présence à Managua d’un homme politique nord-américain de rang élevé, l’ancien secrétaire d’État Colin Powell, qui était arrivé dans le pays avant les élections de novembre 2006 et s’était publiquement opposé au Front sandiniste de libération nationale (FSLN), alors annoncé gagnant du scrutin par les sondages de l´époque.

Ortega a rappelé qu’au petit matin du 26 février 1990, le FSLN avait reconnu le triomphe du bloc d’opposition de droite aux élections de la veille, tout en contrôlant le pouvoir électoral à tous les niveaux.

Et il a enfin comparé ce dénouement avec le climat politique vécu par les États-Unis après les élections du 3 novembre dernier et comment le gouvernement sortant est encore réticent à reconnaître le triomphe du candidat démocrate, Joe Biden.

Pour certains, la seule bonne élection est celle qu´ils gagnent, que ce soit proprement ou en trichant, a conclu Ortega.

peo/car/fgn

 
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