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Mise en garde contre les implications internationales du conflit en Syrie

Nations Unies, 19 décembre (Prensa Latina) L’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a déclaré mercredi que ce pays peut être une poudrière pour un incident international majeur, alors que cinq armées étrangères y opèrent.

Dans un rapport au Conseil de sécurité, le Haut Représentant des Nations Unies a déclaré que, bien qu’il y ait maintenant un calme fragile, celui-ci est encore loin du cessez-le-feu national décrété par la résolution 2254 de l’ONU.

Les Nations Unies plaident pour une cessation des hostilités en Syrie afin de protéger les civils, de maintenir la paix et la sécurité, de soutenir un processus politique et de concentrer les forces pour faire face à la pandémie de Covid-19.

Mais des groupes terroristes continuent d’opérer sur ce territoire avec l’appui des forces d’occupation illégales des États-Unis et de la Turquie, comme l’a dénoncé Damas au Conseil de sécurité.

La nécessité d’une solution politique négociée prise en charge par la Syrie, de faire avancer les travaux du Comité constitutionnel et d’une coopération internationale accrue ont également été des thèmes évoqués par Pedersen ce mercredi.

Pour sa part, le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Affaires humanitaires, Mark Lowcock, a signalé que le nombre de cas de Covid-19 signalés en Syrie continue d’augmenter, bien qu’il ne soit pas possible, en raison du manque de tests diagnostiques, d’évaluer avec précision l’ampleur de la contagion.

Dans le nord-ouest de la nation levantine, où les hostilités persistent, la situation humanitaire est très tendue et les déplacements augmentent, a-t-il indiqué.

Il y a près de 10 ans, le conflit a éclaté en Syrie, en grande partie à cause de l’intérêt de l’Occident et de ses alliés régionaux à imposer un changement de régime et à renverser le président Bashar Al Assad.

À la demande de Damas, des forces militaires russes soutiennent la lutte contre le terrorisme dans ce territoire arabe, alors que la Syrie est également confrontée à l’occupation illégale des États-Unis et de la Turquie.

La résolution 2254, adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU, souligne que l’intégrité territoriale et la souveraineté de la nation du Levant doivent être respectées et se réfère à la formation du Comité constitutionnel.

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