La Havane, 22 décembre (Prensa Latina) Le chancelier de Cuba, Bruno Rodriguez, a rejeté hier les nouvelles mesures annoncées par le secrétaire d’État nord-américain, Mike Pompeo, pour renforcer la politique de blocus contre l’île.
Dans un message publié sur son compte Twitter, le titulaire des Affaires Étrangères a dénoncé les dispositions de l’administration de Donald Trump contre les entreprises Gaesa, Fincimex et Kave Coffee S.A.
‘Cuba ira de l´avant peu importe le nombre d’entités qui figurent sur leurs listes. Chaque action de la politique étrangère des États-Unis renforce l’isolement et le discrédit international auquel Trump et son équipe l’ont conduite’, a écrit Rodriguez.
Ce lundi, le Bureau de contrôle des avoirs étrangers (OFAC, pour ses sigles en anglais) a inscrit les trois entités cubaines sur sa liste noire et a imposé des sanctions aux Nicaraguayens Marvin Ramiro Aguilar, Walmaro Antonio Gutiérrez et Fidel de Jesús Domínguez.
Pompeo a justifié cette action sous le prétexte de mettre fin à des pratiques économiques qui ‘profitent de manière disproportionnée’ à des gouvernements comme ceux de Cuba et du Nicaragua.
Par un communiqué, le secrétaire d’État a considéré que les entités mentionnées ont un rôle stratégique dans l’économie de la plus grande des Antilles.
Au cours des derniers mois et au milieu de la pandémie de Covid-19, l’OFAC a accru les restrictions imposées aux entités cubaines, ce qui a y compris conduit à la fermeture de la société Wester Union dans la plus grande des Antilles, voie légale d’envois de fonds.
Selon les données officielles, pour la première fois en près de 60 ans, le blocus a entraîné des pertes de plus de 5 milliards de dollars en un an.
L’application extraterritoriale de cette politique hostile s’est intensifiée entre 2019 et 2020, lorsque l’OFAC a imposé 12 pénalités à des entités des États-Unis et de pays tiers qui ont dépassé les 2 milliards 403 millions 985 mille dollars.
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