Nations Unies, 23 décembre (Prensa Latina) Un rapporteur spécial de l’ONU a demandé hier au président nord-américain Donald Trump de gracier Julian Assange, fondateur de Wikileaks, toujours en attente d’extradition vers les États-Unis.
Assange n’est pas ‘un ennemi du peuple des États-Unis’ et paie maintenant un prix élevé pour avoir eu le courage de publier des informations véridiques sur les mauvaises pratiques du gouvernement, a souligné dans une lettre à Trump le rapporteur de l’ONU Nils Melzer, qui examine des cas de torture et de châtiments cruels ou dégradants.
Le fondateur de Wikileaks est arbitrairement privé de liberté depuis 10 ans, a souligné l’expert indépendant des Nations Unies. Comme l’a souligné Melzer, Assange et Wikileaks ont combattu le secret et la corruption dans le monde entier et agissent ainsi dans l’intérêt du peuple étasunien et de l’humanité.
Il n’a jamais publié de fausses informations, mais il a obtenu ces informations révélées à partir de ‘documents authentiques et de sources’ comme le font d’autres journalistes d’investigation.
Melzer a déclaré avoir rendu visite à Assange à la prison de haute sécurité de Belmarsh, à Londres, en compagnie de deux médecins indépendants et peut témoigner d’une grave détérioration de sa santé mettant ainsi sa vie en danger.
Assange est actuellement emprisonné au Royaume-Uni en attente d´une décision concernant sa possible extradition vers les États-Unis pour 17 chefs d’accusation potentiellement passibles d’une peine d’emprisonnement de 175 ans.
Le jugement d’extradition sera rendu le 4 janvier de l’année prochaine, mais il n’est pas exclu que l’affaire soit portée devant plusieurs tribunaux britanniques avant cette date.
peo/ga/ifb