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Cuba rejette la mesure prise par les États-Unis contre une entité financière

La Havane, 4 janvier (Prensa Latina) Le chancelier de Cuba, Bruno Rodriguez, a rejeté dès vendredi dernier l’inscription de la Banque Financière Internationale insulaire sur la liste des établissements financiers de l’île avec lesquels les nord-américains ont l’interdiction de commercer.

Par le biais du réseau social Twitter, le ministre des Affaires étrangères a affirmé que cette nouvelle mesure punitive du Département d’État renforce le blocus économique, commercial et financier avec lequel les gouvernements de cette puissance ont échoué, durant près de six décennies, dans leur tentative de détruire la Révolution cubaine.

Le secrétaire d’État, Mike Pompeo, a annoncé dans un communiqué ce même vendredi 1er janvier que la disposition sera mise en œuvre en début de mois après la publication de la version actualisée de la liste qui pénalise des entités supposées être sous le contrôle des Forces armées révolutionnaires de Cuba.

Cette action unilatérale s’ajoute aux sanctions appliquées depuis Washington dans le but d´asphyxier l’économie de l’île et de forcer un changement de régime.

Le 30 décembre dernier, Rodriguez a dénoncé les prétentions de Pompeo d’inscrire l’île sur la liste des pays qui parrainent le terrorisme.

Selon des spécialistes, cela limiterait les possibilités du président élu, Joe Biden, d’inverser les décisions de l’actuel dirigeant nord-américain, Donald Trump, en matière de politique étrangère.

En rejetant cette action, le président de Cuba, Miguel Diaz-Canel, l’a qualifiée d’unilatérale, absurde, hypocrite et injuste, et a souligné que le gouvernement des États-Unis accueille des groupes criminels qui agissent contre la nation antillaise.

Cuba a dénoncé ces dernières années la longue histoire d’actes de terrorisme commis depuis les États-Unis contre son territoire et la complicité de Washington avec des individus et des organisations participant à ces activités.

Après l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche en 2017, les États-Unis ont appliqué environ 200 nouvelles mesures punitives dans le cadre de leur politique de blocus contre l’île.

peo/ga/evm

 
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