Bruxelles, 12 janvier (Prensa Latina) Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a exhorté aujourd’hui l’Union Européenne (UE) à faire preuve d’une plus grande solidarité envers les migrants et a condamné les retours forcés de sans-papiers par certains pays du bloc.
Dans un communiqué, le représentant du HCR aux Affaires de l’alliance communautaire, Gonzalo Vargas Llosa, a souligné la nécessité pour les 27 pays de contribuer à sauver des vies, de protéger ces personnes et de trouver des solutions pour mettre fin aux déplacements forcés.
Il a également appelé le Portugal et la Slovénie, pays qui assument cette année la présidence tournante du bloc, à encourager les dialogues et les initiatives qui permettent de mettre en place un système d’asile durable, viable et fondé sur les droits.
Le HCR demeure profondément préoccupé par les informations crédibles et répétées faisant état de refoulements de migrants et encourage ces pays à donner la priorité à la mise en place de mécanismes de suivi indépendants afin de mettre un terme à ces pratiques, note le texte.
En outre, il préconise d’apporter un soutien politique et financier aux États et aux régions qui accueillent le plus grand nombre d’étrangers, tout en considérant qu’il est essentiel de s’attaquer aux causes des déplacements forcés et des migrations irrégulières.
Si l’UE s’engageait davantage en faveur de la solidarité par le biais de la réinstallation, des voies complémentaires et le regroupement familial, il y aurait moins de personnes qui entreprendraient des voyages dangereux à la recherche de sécurité, a-t-il indiqué.
Par ailleurs, il a rappelé l’importance de permettre le retour dans la dignité de ceux qui souhaitent retourner dans leur pays d’origine.
Nous espérons qu´en 2021 débutera un nouveau chapitre pour la protection des réfugiés, dans lequel l’UE montre son rôle de premier plan en Europe et dans le monde, a-t-il déclaré.
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