vendredi 26 juillet 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Le chancelier iranien réprouve les déclarations de son homologue français

Téhéran, 17 janvier (Prensa Latina) Le chancelier iranien Mohammad Yavad Zarif a rappelé aujourd’hui à son homologue français, Jean-Ives Le Drian, que la République Islamique d’Iran a maintenu en vie le Plan d’action global commun (Jcpoa, pour ses sigles en anglais, ou accord nucléaire).

Zarif a ainsi répondu à de récentes affirmations de Le Drian sur la nécessité de négocier certains termes de cette convention multilatérale avec l’inclusion du programme de missiles et de balistique du pays des perses. Il a également évoqué les accusations du ministre français selon lesquelles l’Iran déstabilise la région de l’Asie occidentale en affirmant que Paris participe en réalité indirectement au génocide au Yémen.

Cher collègue, vous avez débuté votre carrière au sein du gouvernement en vendant des armes à des criminels de guerre. Évitez les absurdités sur l’Iran, a signé Zarif dans un Tweet.

Le Drian a déclaré que le Jcpoa était insuffisant et qu’il devait y être ajouté le programme iranien de missiles de dissuasion.

De l’avis du chef de la diplomatie iranienne, l’E3 (Allemagne, France et Royaume-Uni, signataires du pacte multilatéral) n’a fait que peu ou très peu pour sauver le traité et préfère suivre le scénario des États-Unis.

Quoi qu’il en soit, le Jcpoa est en vie grâce à l’Iran et non à l’E3, a-t-il manifesté.

L’accord nucléaire a été signé en 2015 par Téhéran et le groupe 5+1, alors composé des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de la Russie et de la Chine plus l’Allemagne. Mais Washington l’a quitté en mai 2018.

La Maison Blanche a alors relancé des mesures punitives contre l’Iran et, dans l’attente d’une réaction de la triade européenne qui n’est jamais arrivée, le pays des perses a commencé à réduire ses engagements.

Les autorités iraniennes affirment que toutes ces mesures sont réversibles dès que les autres parties au Jcpoa s’acquitteront de leurs obligations, mais qu’elles ne mettront jamais sur la table des négociations leur programme de défense dissuasif.

peo/Jha/arc

EN CONTINU
notes connexes